Il ne s’encombre pas de circonlocutions : après l’attentat contre le marché de Noël à Berlin lundi soir, le président élu Donald Trump a qualifié l’attaque d’élément du « djihad global ». A propos de l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara, Andrei Karlov, Trump l’a également ouvertement attribué à un « terroriste islamique radical ».
« Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu’ils se préparaient à fêter Noël. L’État islamique et d’autres terroristes islamistes massacrent continûment des chrétiens dans leur communauté et leurs lieux de culte, cela fait partie de leur djihad global », a répété Donald Trump, assurant que « ces terroristes et leurs réseaux régionaux et mondiaux doivent être éradiqués de la face de la terre, une mission que nous mènerons à bien avec tous nos partenaires qui aiment la liberté. »
Voilà qui change par rapport à un discours politique qui s’interdit systématiquement de nommer l’islam.
La presse française, elle, va encore plus loin dans le politiquement correct, puisqu’on pouvait entendre lundi sur les ondes que la population allemande autochtone risquait d’être « radicalisée » par ce type d’incident…