Capote chimique : l’avenir du No future

Capote chimique avenir No future
 
Depuis que Charles Goodyear avait donné en 1855 la solidité du caoutchouc aux condoms de toutes matières inventés depuis l’antiquité, la capote anglaise n’avait pas fait de progrès. Mais, dans un papier publié la semaine dernière dans la revue PNAS, des chercheurs de l’université californienne de Berkeley explorent une nouvelle forme de contraception masculine : il s’agit de rendre les spermatozoïdes infertiles par un procédé chimique qui inhiberait leur faculté de pénétrer l’ovule. En somme, de généraliser une asthénie des spermatozoïdes déjà sensible chez de nombreux mâles des sociétés développées, afin que celles-ci ne se perpétuent plus. C’est-à-dire en faisant la synthèse chimique d’un processus de suicide naturel. La chose est présentée comme « une amélioration déterminante à la fois de la santé et du progrès », au moment où « la surpopulation devient un problème toujours plus difficile ». La capote chimique est l’avenir high tech du No future.