Un papier scientifique publié cette semaine par Nature Geoscience du groupe « Nature », peu suspect de complaisance à l’égard des climatoceptiques, constate que le réchauffement climatique a été surestimé par les modèles de prédiction qui justifient l’action concertée contre les émissions de gaz à effet de serre. L’article a la particularité d’avoir pour auteur principal Ben Santer, l’un des pionniers du mouvement qui accuse l’activité humaine du réchauffement climatique. Il avait notamment contribué au rapport 1995 du GIEC en sa qualité de spécialiste de l’évaluation des modèles climatologiques et de sa recherche sur l’identification des « empreintes anthropogéniques » dans les variables pesant sur ce changement annoncé. Le voilà qui se contredit lui-même. Mieux, l’article de Nature Geoscience reconnaît, enfin, que la « pause » du réchauffement constaté depuis une vingtaine d’années est bien réelle. Au temps pour les alarmistes !
Les modèles du réchauffement global ont exagéré les facteurs externes pesant sur le climat
Le résumé de l’article constate : « Au cours des premières années du XXIe siècle, les tendances au réchauffement troposphérique constatées par satellite ont en général été plus modestes que les tendances estimées à partir d’un grand ensemble de modèles multiples. (…) Nous en concluons que la surestimation, par les modèles, du réchauffement troposphérique au cours des premières années du XXIe siècle est en partie due à des déficiences systématiques affectant un certain nombre des facteurs de forçage externes (un agent qui a un impact sur le système climatique tout en lui étant extérieur, NDLR) postérieur à l’an 2000 et utilisés dans les simulations des modèles ».
Pour dire les choses plus clairement : dans la vraie vie, l’augmentation de la température après l’an 2000 a été bien moindre que celle prédite par les modèles informatiques.
Ben Santer, l’alarmiste qui a eu tout faux ! Même la pause du réchauffement est réelle
Voilà qui revient à reconnaître que la pause du réchauffement climatique observée depuis quelque 20 ans n’est pas un mythe – alors que Ben Santer, pour n’évoquer que lui, fait partie de ceux qui ont activement cherché à nier son existence. Dans un récent article scientifique, le même Santer se moquait de la pause du réchauffement en sortant de leur contexte et en caviardant allègrement les déclarations d’un administrateur de l’EPA (agence américaine de protection de l’environnement), Scott Pruitt, le climato-sceptique nommé par Donald Trump à ce poste.
Le dernier article de Santer sonne comme une rétractation, tout en jetant le discrédit sur des modèles que l’on fait universellement accepter pour justifier l’accord de Paris et plus largement, toutes les manœuvres pour réduire les émissions de dioxyde de carbone.
Mais gageons que cet aveu ne changera rien au discours politique. Tant il est vrai que le véritable objectif du réchauffisme n’est pas de contenir la température de la planète mais de faire avancer le contrôle globaliste sur la politique par le démantèlement des souverainetés, de même que le communisme n’a jamais eu pour venir au secours du prolétariat mais de l’utiliser en vue de l’avènement de la Révolution.