Les caprices du vortex polaire nous font geler… et ils ne sont pas liés au « réchauffement climatique »

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Les prédictions des alarmistes du climat sur la fin de la neige sont désormais trop systématiquement contredites par la réalité pour qu’ils les réitèrent, mais ils ont trouvé une parade : on nous explique que la persistance du gel en Europe, les tempêtes hivernales qui touchent même le Texas et les records de froids en Chine – où Pékin n’avait pas connu de décembre plus glacial depuis qu’on a commencé à enregistrer les températures en 1950 et où le froid extrême revient depuis quelques jours – ne remettent pas en cause le réchauffement climatique. On nous assure depuis quelques années qu’il fait froid parce que la terre se réchauffe. Au-delà du paradoxe, on invoque un fait : le réchauffement climatique provoque un affaissement du vortex polaire susceptible d’affecter les hivers dans l’hémisphère nord, et qui expliquerait ainsi qu’on grelotte en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.

 

Pas de lien de causalité entre réchauffement climatique et vortex polaire

Mais y a-t-il une relation de cause à effet entre le « réchauffement » et le comportement du vortex polaire ? Non, répond climaterealism.com – qui juge l’affirmation « trompeuse » – à un article du média en ligne Axios sur le lien entre le changement climatique et le comportement « extrême et erratique » du vortex polaire qui serait désormais plus enclin à quitter sa place au-dessus du pôle. Cette large bande de vents stratosphérique maintient l’air froid des altitudes moins élevées, le jet stream polaire, bien au nord. Quand le vortex s’affaiblit, il peut s’éloigner du pôle, voire se diviser en plusieurs parties, et pousser le jet stream polaire vers le sud pendant que le pôle reçoit des flux plus chauds.

On en parle en réalité depuis 1853, et si le « vortex polaire » semble relever aujourd’hui d’une certaine modernité parce que les mots sont très présents dans les médias, même la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) américaine souligne que le vortex polaire « n’est en rien nouveau » : « il n’a été popularisé que récemment, en attirant l’attention sur un phénomène météorologique qui a toujours existé ».

 

Vortex polaire : les erreurs de modèles climatiques

La NOAA précise même :

« Certains chercheurs en climatologie se sont récemment appuyés sur des modèles informatiques pour attribuer au changement climatique certains épisodes de vortex polaires. Cependant, rien dans les observations à long terme ne prouve que les vortex polaires sont devenus plus fréquents ou plus violents au cours de la période récente de réchauffement modéré. Dans son analyse du vortex polaire, la NOAA indique que les modèles informatiques ne parviennent pas à produire des projections cohérentes établissant un lien entre le changement climatique et le vortex polaire. “Les modèles informatiques ne s’accordent pas sur la manière dont le réchauffement climatique affectera le vortex polaire.” »

De fait, l’agence américaine constate que les événements relatifs au vortex polaire ne révèlent aucune tendance évidente depuis 1990, et même le 6e rapport du GIEC rejette le lien entre le « changement climatique » et les fortes chutes de neige et autres tempêtes de glace causées par un déplacement ou une rupture du vortex polaire.

 

Le discours sur le réchauffement climatique aux prises avec le froid

Mais telle est la force du discours alarmiste sur le climat que les médias tentent de tout expliquer par le « réchauffement ».

Et s’il fait si froid pendant ces épisodes, cela ne compenserait-il pas les périodes chaudes ?

Au 22 janvier, les limites de la glace océanique arctique étaient assez voisines de la limite médiane entre 1981 et 2010. Encore un hiver où la fonte de la calotte glaciaire n’aura pas eu lieu, ni au nord, ni au sud !

 

Anne Dolhein