Pendant des années, le site Jihad Watch était en tête des résultats du moteur de recherche Google en anglais pour le mot « jihad » (djihad). Mais c’était quand les résultats des recherches sur Google étaient fonction de leur pertinence et de la popularité des sites. Aujourd’hui, Google s’étant mis à l’ingénierie sociale, les résultats qui s’affichent sont fonction de la manière dont le géant californien veut manipuler l’opinion. En ce qui concerne l’islam et le djihad, les sites qui s’affichent en première page, c’est-à-dire dans la seule liste que regardent la plupart des internautes, présentent à peu près tous l’islam comme religion de paix et de tolérance et le djihad sous sa seule définition de lutte intérieure que tout musulman doit accomplir contre ses passions. Quid du deuxième sens du djihad en tant que combat pour imposer l’islam aux non-musulmans ? Il est relégué par Google plus loin, tandis que le site Jihad Watch, pourtant nettement plus populaire et plus pertinent pour le mot « jihad » que la plupart de ceux proposés en première page, est relégué loin, très loin dans les pages de résultats.
La disparition soudaine du site Jihad Watch des résultats des recherches sur le mot djihad : à qui obéit la censure de Google ?
La société Google semble donc avoir mis en œuvre ce que lui demandait depuis le Texas, dans un texte pour le Huffington Post publié le 24 juin, l’imam Omar Suleiman : ne plus afficher dans les résultats les sites présentant l’islam sous un jour négatif. Les gérants de Google ont ainsi très rapidement accentué leur censure, alors qu’à l’automne dernier on pouvait déjà voir qu’ils favorisaient des sites moins pertinents et beaucoup moins populaires que Jihad Watch, quand ce dernier site apparaissait néanmoins encore en quatrième position pour les recherches sur le mot « jihad ». La manipulation avait été analysée en détail sur le site Jihad Watch.
Si l’attitude de Google est révélatrice d’une fuite en avant d’élites dont l’idéologie apparaît de plus en plus comme totalement déconnectée de la réalité, ce n’en est pas moins un pas de plus vers le totalitarisme. C’est contre cela que l’administration de Donald Trump devrait se battre aujourd’hui pour préserver la liberté d’opinion, la liberté d’information et la liberté d’expression, estime Jihad Watch.
En France, même si Google pratique aussi la censure, on n’en attend bien entendu pas autant d’Emmanuel Macron.