L’oligarchie globaliste alliée de l’oligarchie communiste :
Christine Lagarde voit déjà le siège du FMI à Pékin

Christine Lagarde siège FMI Pékin
 
Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a réitéré l’hypothèse d’un transfèrement du siège de l’institution financière globaliste à Pékin, avalisant ainsi la prétendue érection de l’économie chinoise au premier rang mondial. Qu’importe que la Chine, d’après les observateurs, compte quatre millions de détenus dans son sinistre Laogai et que les chiffres de son économie soient notoirement truqués : la dictature communiste a l’immense « mérite » d’avoir conquis un rôle moteur dans la construction de ce que les globalistes libéraux comme les communistes appellent le « Nouvel Ordre Mondial ». L’oligarchie est aujourd’hui à la botte de la Chine.
 

Christine Lagarde : « Dans dix ans, nos conversations pourraient se tenir à notre siège de Pékin »

 
S’exprimant devant le Centre du développement global, think-tank globaliste financé par les contribuables et les oligarques Bill Gates, George Soros ou les Rockefeller, Lagarde a lancé, notant que les économies émergentes croissent rapidement : « Nous pouvons tout à fait imaginer que si nous avions les mêmes conversations dans dix ans, elles pourraient ne pas se tenir à Washington (mais) dans les locaux de notre siège à Pékin ».
 
Façon surtout pour Christine Lagarde de souligner que si les tendances de l’économie chinoise se poursuivent, les règles du FMI offriront à Pékin et à ses alliés plus d’influence en son sein. La règle au FMI est de placer son siège sur le territoire de l’Etat qui affiche l’économie la plus puissante. Or, dénonce Alex Newman sur le site The New American, les globalistes tentent par tous les moyens de « handicaper l’économie des Etats-Unis tout en favorisant celle de la Chine par des règlements onusiens tels que ceux relevant du “climat”, issus des Accords de Paris ». Ces accords « transféreraient des richesses et des capacités de production considérables de l’Amérique vers la Chine sous le prétexte de lutter contre le “changement climatique” ».
 

Le FMI au carrefour de l’oligarchie globaliste et communiste 

 
Actuellement, le gouvernement américain dispose d’un droit de veto sur les décisions du FMI car il détient 16,5 % des droits de vote à son conseil d’administration. Or les décisions doivent être prises à la majorité qualifiée de 85 %. Déjà, Obama avait accepté de donner plus de pouvoirs à la Russie et à la Chine et son secrétaire au Trésor avait soutenu une proposition chinoise de créer une monnaie globale contrôlée par le FMI, se substituant donc au dollar qui représentait 64 % des réserves de change mondiales en 2016, en hausse, contre 19,7 % pour l’euro, en baisse. Une bonne affaire pour la Chine, son yuan ne représentant en 2016 que… 1,1 % des réserves.
 
Cette offensive sur le FMI intervient alors que le régime communiste chinois, appuyé par les globalistes occidentaux susmentionnés, tente de marginaliser l’influence des Etats-Unis dans l’architecture d’une « gouvernance globale » totalitaire. Le régime communiste chinois, malgré son totalitarisme, malgré ses camps d’internement politique, malgré ses trafics d’organes humains, malgré sa censure des télécommunications et malgré la répression féroce des minorités religieuses, chrétiennes en particulier, contrôle un nombre impressionnant d’agences de l’ONU, de même qu’Interpol, l’agence globaliste de répression.
 

Le PIB chinois premier du monde ? Pas par tête d’habitant, et sur des statistiques manipulées, accuse Bob Adelmann

 
Dès 2014, les médias aux ordres avaient claironné que le PIB chinois avait dépassé celui des Etats-Unis. Mais ils « oubliaient » que ces derniers ont une population quatre fois moins importante que celle de la Chine et qu’en conséquence le PIB chinois par habitant équivalait cette année-là à celui des Etats-Unis… en 1940. Ce n’est pas tout. Bob Adelmann, ancien conseiller d’investissement et chroniqueur pour The New American, expliquait que l’évaluation du PIB chinois était « basée sur des critères tellement flous et ésotériques » qu’elle « en devenait grotesque ». Il dénonçait ainsi l’utilisation du critère de « parité de pouvoir d’achat » : « Si le taux de change dollar/yuan avait servi de référence (plutôt qu’une supposée parité de pouvoir d’achat), « le volume de l’économie chinoise aurait été réduit de 10.000 milliards de dollars ». Bob Adelmann relevait aussi que les statistiques du régime communiste n’étaient pas fiables, « contrairement aux affirmations absurdes du FMI ». Quant à l’affirmation selon laquelle l’économie chinoise allait croître de 9 % l’an, elle semblait infondée au regard des déséquilibres économiques et des bulles illustrées par les célèbres cités fantômes qui parsèment le pays.
 

Des réunions secrètes dans le cadre du groupe de Bilderberg, l’appui de George Soros

 
Malgré tous ces arguments de bon sens, Christine Lagarde continue d’envisager le transfèrement du siège du FMI à Pékin, avec mise en coupe réglée de l’institution par la prétendument « première » économie mondiale. Elle a lancé cette affirmation quelques jours après des réunions secrètes, dans le cadre du groupe de Bilderberg, avec des oligarques globalistes et des membres du comité central du parti communiste chinois. Une idée fixe. Dès juin, Christine Lagarde avait déclaré devant la London School of Economics qu’elle « ne serait pas surprise si le siège du FMI partait à Pékin » et qu’il « n’existait pas de fatalité » à ce qu’il soit présidé par un Européen, situation actuellement « dictée par ses statuts ». Et d’évoquer « les frustrations de pays tels que la Chine, le Brésil, l’Inde, face à la lenteur des réformes du FMI », frustration que Mme Lagarde « partage immensément ».
 
Rappelons pour la bonne bouche que le milliardaire George Soros avait souhaité dans le Financial Times que la Chine soit « propriétaire » du « Nouvel Ordre Mondial » comme les Etats-Unis l’ont été pour l’ordre ancien. Auparavant, dans le New York Times, David Rockefeller n’avait rien trouvé de mieux que de qualifier « l’expérience sociale menée en Chine par le président Mao » d’une « des plus importantes et réussies dans l’histoire humaine ». Avec juste 60 millions de morts.
 

Matthieu Lenoir