Prague a déposé deux plaintes, d’une part contre la directive européenne qui apporte des restrictions qu’elle juge inacceptables au droit de posséder des armes ; et d’autre part contre les effets de cette directive sur les Etats européens, puisqu’ils se voient contraints de modifier leur droit national d’ici à septembre de l’année prochaine. Milan Chovanec, ministre de l’Intérieur de la République tchèque, a précisé, outre la volonté de son gouvernement de demander la suppression de cette directive (ou, au moins, l’introduction d’exceptions), qu’« une punition des propriétaires légitimes d’armes est inacceptable, car les armes détenues légalement et bannies par la directive n’ont aucune connexion avec le terrorisme ». Autrement dit, la Tchéquie craint de se trouver en position d’infériorité vis-à-vis du terrorisme, si Bruxelles n’amendait pas cette directive.