Le gouvernement français envisage de mobiliser les hôpitaux psychiatriques et les psychiatres libéraux dans la lutte contre le terrorisme afin de repérer des individus susceptibles de passer à l’acte. C’est ce qu’a déclaré vendredi le ministre de l’Intérieur.
« On a en fait deux types d’attaques aujourd’hui, affirme Gérard Collomb. Vous avez à la fois des attaques planifiées comme celle qui vient de se produire en Espagne, et puis vous avez des gens qui se radicalisent brutalement avec souvent des profils psychologiques extrêmement troublés. »
Une nouvelle piste, après l’échec des centres de déradicalisation, dont le gouvernement vient de décider de fermer l’unique existant en Indre-et-Loire– d’ailleurs vide de tout occupant depuis février dernier. Mais la psychiatrie ne pourrait-elle pas également servir à l’endroit de certains hommes politiques qui se refusent à regarder la réalité en face ?