Le Fond monétaire international appuie sa demande sur le fait que la Chine affiche l’inégalité de salaires la plus importante au monde, une inégalité qui ne fera que croître sans intervention politique, selon l’institution mondialiste.
Selon le FMI, la Chine ferait bien d’assouplir les taxes qui pèsent lourdement sur les bas salaires tout en instituant une plus forte imposition foncière et des droits de mutation, d’autant que les prélèvements obligatoires ne représentent aujourd’hui que 20 % du PIB contre une moyenne de 34 % dans les pays de l’OCDE.
Tout cela ne manque pas d’ironie : l’imposition progressive, sur le revenu notamment, est l’une des revendications marxistes d’origine.
Mais il faut retenir deux choses : d’une part que, comme dans tous les pays communistes, la disparité de revenus est importante puisque la masse des petites gens est maintenue dans l’impuissance économique pendant que la Nomenklatura peut s’enrichir tranquille. Et deuxièmement, si les prélèvements obligatoires sont faibles, l’économie reste très largement dirigée et planifiée par l’Etat : c’est bien du socialisme en acte.