Lors d’une conférence de presse, le tyran socialiste de ce qui fut jadis le pays le plus riche d’Amérique latine a salué « l’esprit et l’éthique » du pape en l’appelant à aider à « établir un dialogue respectueux » entre factions politiques au Venezuela – ou plus exactement, entre le parti socialiste unique qui a confisqué le pouvoir au moyen d’une assemblée constituante et l’opposition reléguée dans la rue.
En revanche, le président chaviste a refusé d’évoquer la conférence épiscopale vénézuélienne en indiquant : « Eux, c’est autre chose. » Les évêques catholiques du Venezuela critiquent vivement le pouvoir et ses abus.
Maduro a précisé qu’il attendait une visite d’Etat de Vladimir Poutine, cet « homme de paix ». Une déclaration renforcée par les propos du secrétaire d’Etat du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, actuellement en Russie, qui a été reçu mardi par le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Il a indiqué avoir encouragé la Russie lors de cette rencontre à réduire les tensions au Venezuela.
Les relations entre Moscou et Caracas sont au beau fixe : la Russie soutient ouvertement le Venezuela chaviste et les liens commerciaux entre les deux pays sont forts.