Cela ressemble fortement à un règlement de compte entre l’armée égyptienne et les Frères musulmans. Hier, 529 partisans de l’ancien président islamiste Morsi ont été condamnés à mort pour avoir tué un officier de police, deux tentatives d’assassinats et l’incendie d’un poste de police…
Des faits qui avaient eu lieu lors des événements sanglants qui ont entouré la dispersion en août 2013 des sit-in des Frères musulmans protestant contre la destitution de Morsi. 720 autres passent en jugement.
Les associations de défense des droits de l’homme dénoncent des procédures fantômes, et un non-respect du droit international. Y aurait-il divorce entre les laïques égyptiens et la communauté internationale ?