Ces pasteurs musulmans nomades assassinent les disciples du Christ dès qu’ils les croisent.
Actifs dans le nord du pays, autour de la ville industrielle de Kaduna, ils disposent d’armements sophistiqués et de grandes capacités financières (venus d’où ?) qui leur permettent d’exterminer des villages entiers de chrétiens, avertit l’évêque catholique de Kafanchan.
Mgr Joseph Bagoribi souligne que ce type d’attaque n’est pas nouveau, et traditionnellement lié à des motifs sociaux ou économiques. Mais « On constate aujourd’hui une claire motivation antireligieuse : c’est devenu une persécution religieuse ».
Les Fulani sont accusés de raser les villages, de tuer à tout-va et de s’approprier les lieux où ils imposent la charia en toute impunité. Mgr Bagoribi confirme qu’ils sont aujourd’hui « pires que Boko Haram », dont les membres sont d’ailleurs nombreux à avoir rejoint cette tribu meurtrière : « Le nombre de morts semble augmenter jour après jour alors que nos environs sont criblés de fosses communes. »