May, leader des Tories – au cours d’une désastreuse conférence marquée par force toussotements et utilisations de Kleenex – a annoncé au cours de la conférence du parti conservateur à Manchester qu’elle veut mettre en place un système de dons automatique des organes « après » le décès, sauf pour les personnes qui le récuseraient expressément. Pour l’heure, ce système n’existe qu’au pays de Galles dans le Royaume-Uni.
La pénurie d’organes vitaux a été « responsable », selon les chiffres donnés par le système de santé britannique NHS, de 457 décès en Angleterre l’an dernier.
Langage pipé. Si l’on considère – avec de nombreux scientifiques, avec bon sens et en réfléchissant à la réalité de l’homme – que le prélèvement d’organes vitaux, qui se fait à cœur battant et sous ventilation qui maintient le système respiratoire en fonction, ne se fait pas après la mort réelle du donneur, c’est comme si l’on disait que le refus de tuer des patients était « responsable » de la mort d’autres malades.