L’Irlandaise Katie Ascough fait l’objet d’une campagne de dénonciation qui a recueilli 1.200 signatures à University College Dublin : elle est jugée inapte pour « comportement antidémocratique ». Son tort ? Elle a refusé de participer à une marche pro-avortement organisée chaque année sur le campus et elle a refusé d’allouer des fonds supplémentaires à un groupe étudiant pro-avortement.
La pétition affirme que la présidente, dûment élue pourtant, méconnaît les obligations de son mandat parce que l’Union étudiante d’UCD a « activement voté pour une position pro-choix ».
On lui reproche également d’avoir fait réimprimer les guides proposés à tous les étudiants du campus sans les informations relatives à l’avortement et à l’obtention – illégale en Irlande ! – de pilules abortives en ligne qui y figuraient précédemment.
Katie Ascough a eu beau expliquer qu’elle avait obtenu des conseils juridiques lui recommandant de ne pas diffuser de telles informations, interdites par la loi, l’imminence d’un nouveau référendum visant à abroger le 8e amendement de la constitution irlandaise exacerbe les tensions, tout discours pro-vie étant systématiquement dénoncé. Et voilà pour la liberté d’expression…