Et non, ce n’est pas la faute au « réchauffement climatique ». L’étude précise de l’ensemble des séismes de magnitude supérieure à sept depuis 1900 a permis aux scientifiques américains Roger Bilham et Rebecca Bendick de constater qu’il existe des périodes où le nombre de tremblements de terre très puissants est significativement plus élevé : de l’ordre de 25 à 30 par an au lieu d’une quinzaine en temps normal.
Ils pensent pouvoir établir une corrélation avec les micro-ralentissements périodiques de la rotation terrestre – généralement de pas plus d’une milliseconde par jour, mesurés de manière très précise par les horloges atomiques. A l’issue de ces périodes d’environ cinq ans, et ce par cinq fois depuis 1900, une série de séismes intenses a été observée.
La Terre est précisément dans une période de ralentissement périodique depuis plus de quatre ans ; celle-ci devrait donc annoncer une activité sismique plus forte à partir du début de 2018, et ce plutôt dans les zones proches de l’équateur comme le montre l’expérience.
Le ralentissement de la rotation terrestre, quoique minuscule, pourrait, selon les scientifiques, libérer des quantités importantes d’énergie souterraine.