L’exigence d’inclure la propagande en faveur des homosexuels et des transgenres dans les manuels d’histoire dans les curriculums des écoles publiques de la maternelle à la quatrième en Californie, à la suite d’une décision prise en 2011 au nom de « l’éducation équitable » est désormais assortie du bannissement de tout manuel ne répondant pas à ces critères dans le domaine de l’histoire et des sciences sociales.
L’objectif est de faire connaître les réalisations et les apports des personnes de la communauté LGBTQ à l’histoire de manière explicite, en les présentant comme décisifs pour la culture et l’histoire des Etats-Unis, comme le fait l’éditeur scolaire Houghton Mifflin Harcourt.
Peu importe d’ailleurs que l’« identité » homosexuelle des personnes concernées soit controversée. Cet éditeur, très peu suspect de résistance aux injonctions du lobby gay, vient de voir l’un de ses manuels recalé par l’administration californienne au motif que le poète Langston Hughes n’est pas identifié comme homosexuel. La maison d’édition a eu beau souligner que l’on manque de preuves à cet égard, l’administration scolaire a cédé devant les pressions du mouvement LGBTQ, et le manuel est donc interdit dans les écoles californiennes.