Des jeunes femmes de 13 à 18 ans, nées avec des parties génitales anormalement peu développées se sont fait implanter des vagins « cultivés » en laboratoire à partir de leurs propres cellules.
Sexuellement actives, ces femmes affirment désormais que la greffe est parfaitement fonctionnelle.
Une prouesse technique certes, mais qui pose la question des limites de la manipulation du vivant, ici considéré comme un matériau comme les autres. Avec l’immortalité en ligne de mire, les parties défectueuses étant remplacées les unes après les autres. Et aussi le contrôle total de la société sur la conception, la vie et la mort. Des questions essentielles magistralement traitées par le docteur Jean-Pierre Dickès dans son remarquable ouvrage intitulé L’ultime transgression·