Une loi en ce sens a été voté par le Sénat californien : le texte va désormais passer devant la chambre des représentants de l’Etat. Il lui faudra en outre obtenir la signature du gouverneur, démocrate.
A l’heure actuelle, aucune université publique de Californie ne fournit l’avortement dans les centres de santé présents sur les campus ; en cas de « besoin », les jeunes femmes sont adressées à des avortoirs extérieurs.
La proposition de loi prévoit l’obligation pour les universités de fournir des avortements chimiques jusqu’à la 10e semaine de la grossesse. « Après tout, les femmes ne perdent pas leur droit constitutionnel de mettre fin à leur grossesse simplement parce qu’elles sont étudiantes », a déclaré la sénatrice démocrate auteur du texte.
Le financement de ces avortements médicamenteux, dont la demande s’élèverait à une trentaine par mois, serait assuré par des « bienfaiteurs » privés.