Fishel Szlajen, nouveau membre de l’Académie pontificale pour la vie justifie l’avortement dans les « cas limite »

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Le rabbin Fishel Szlajen, récemment nommé à l’Académie pontificale pour la vie remaniée par le pape François, vient de publier un article dans la presse argentine où il s’appuie sur l’Ancien Testament pour affirmer que l’Ecriture sainte justifie l’avortement en cas de viol ou si l’enfant à naître est frappé de malformations graves, ou qu’il représente un danger pour la vie de la mère : les fameux cas limite à partir desquels on finit par justifier l’avortement en général.
 
L’ensemble de l’article a une tonalité provie puisqu’il dénonce l’avortement à la demande, qualifié de « crime transformé en droit », ajoutant que la légalisation de l’IVG occulte délibérément le fait que « deux êtres humains distincts » sont en jeu.
 

Le rabbin Fishel Szlajen justifie l’avortement dans les cas limite comme le viol

 
Mais allant à l’encontre de l’enseignement de l’Eglise, le rabbin Szlajen invoque la loi juive du « rodef » qui autorise à tuer celui qui menace la vie d’autrui « même lorsqu’il n’en a pas conscience », y compris à travers le risque « psychophysique » auxquels sont exposés les femmes enceintes à la suite d’un viol, et le concept de nécessité grave, « tzorech gadol » qui permettrait de tuer l’enfant conçu souffrant de maladies ou d’anomalies génétiques très graves qui laissent prévoir leur mort certaine.
 
L’autre rabbin nommé à l’Académie pontificale pour la vie nouvelle formule, Avraham Steinberg, a déclaré l’an dernier qu’avant 40 jours de gestation l’enfant à naître « n’a pas un statut humain ».
 

L’Académie pontificale pour la vie compte trois membres favorables à l’avortement

 
Un autre nouveau membre, le théologien anglican Nigel Biggar, déclarait en 2011 qu’« Il n’est pas évident qu’un fœtus humain soit la même chose qu’un adulte ou un être humain immature, et qu’il mérite tout à fait le même traitement… Personnellement, je serais enclin à fixer la limite de l’avortement à 18 semaines après la conception, c’est à peu près le moment le plus précoce où l’on trouve quelques signes d’activité cérébrale et donc de conscience ».
 

Jeanne Smits