Dans le cadre de son rapport annuel sur les droits fondamentaux dans l’Union européenne, le Parlement européen a voté le 1er mars un texte qui appelle les pays membres à interdire les thérapies de conversion – ces thérapies qui visent à modifier l’orientation sexuelle d’une personne homosexuelle ou à « guérir » une personne trans.
Sont visées tout autant les injections de testostérone, les électrochocs que les psychothérapies. Si les premières ont davantage disparu, les secondes demeurent dans le secret des cabinets ou de certaines sessions religieuses et ça déplaît forcément à la pensée unique en la matière.
Ces thérapies de conversion sont toujours permises dans 41 des 50 États américains. En Europe, seuls le Royaume-Uni, Malte et des régions autonomies espagnoles ont interdit ces pratiques. En France, même si rien n’est encore acté, les deux principales organisations qui dispensaient ces thérapies il y a quinze ans, à savoir la protestante Exodus international et la catholique Devenir un en Christ n’en font plus rien : le président de la première a fait son coming out (sic !) et la seconde accueille désormais les LGBT comme elles sont (comme au McDo)
Il n’y a rien à « réparer » dans la confusion identitaire, qu’on vous dit ! Une décision affolante de totalitarisme ; et la personne qui se sent mal dans cette ambiguïté et cherche à se conforter dans l’hétérosexualité ou dans son sexe biologique ? Elle doit assumer sa différence – elle doit vivre son identité de genre. C’est la liberté qu’on écrase.