La Fédération Environnement Durable, qui regroupe 1.057 associations de lutte contre l’éolien en France, vient de publier un communiqué qui met gravement en cause l’utilisation faramineuse des fonds publics pour financer les champs d’éoliennes en mer. La FED rappelle que « L’été dernier, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait pointé du doigt le montant de la subvention publique accordée aux premiers parcs éoliens offshore : 40,7 milliards d’euros sur la durée de vie totale des contrats (vingt ans), pour une puissance de près de 3.000 mégawatts. »
« Pour tenter de sortir du piège, l’exécutif a déposé un amendement au Sénat qui fixait le cadre d’une renégociation, voire d’une annulation des six projets de parcs éolien offshore », note la Fédération. Mais cela n’a pas suffi : « L’amendement du gouvernement vient d’être refusé par la haute assemblée emmenée par une poignée de sénateurs de l’opposition inféodés au lobby éolien dont le président du groupe Républicain Bruneau Retailleau. »
L’éolien offshore, ou 40 milliards d’euros prélevés sur les revenus des Français
« En agissant ainsi ces élus ont réussi à taxer les consommateurs français d’électricité d’un montant de 40 milliards d’euros, soit à titre de comparaison à 6 fois le budget annuel de la justice de la France », s’indigne la Fédération Environnement Durable.
« L’impuissance apparente et provisoire de l’Etat montre qu’aujourd’hui les multinationales du vent qui contrôlaient déjà le territoire avec l’éolien terrestre ont aussi le pouvoir du littoral avec l’éolien offshore grâce à un système financier subventionné pervers mis en place en 2001 qui depuis déjà 17 ans ruine les consommateurs d’électricité », constate ce groupement de 1.057 associations implantées dans l’ensemble de la France.
Le Sénat s’oppose à l’Etat sur l’éolien en mer : au profit d’intérêts privés ?
« La Fédération Environnement Durable demande au Gouvernement d’Emmanuel Macron de faire le nécessaire pour que l’avenir énergétique de la France reprenne le pas sur une somme d’intérêts privés qui n’ont plus rien à voir avec l’intérêt général », conclut son communiqué.