La campagne pour la révision de la Constitution américaine a trouvé un nouveau porte-parole en la personne d’un ancien juge à la Cour suprême, John Paul Stevens. Une participation caractéristique du judiciaire à l’attaque permanente menée par la gauche libérale contre un texte considéré par l’Américain moyen comme la Bible politique. Stevens s’en prend significativement à la législation sur les armes individuelles, mais aussi aux dépenses de campagne et au charcutage des circonscriptions électorales. A noter : peut-être pour habituer les populations, la modification qu’il propose portant sur le financement des campagnes touche l’Amendement Numéro Un, le texte qui garantit la liberté d’expression aux Etats-Unis. A terme, serait-ce lui qui serait visé, une fois que l’opinion se serait accoutumée à ce qu’on le modifie ?