L’Occident médiatique a mis du temps à réagir au rapt des lycéennes nigérianes par Boko Haram, mais il se rattrape en exploitant l’esclavage nigérian au profit de diverses causes idéologiques. Les peoples parisiens profitent de l’occasion pour vendre leur soupe féministe. C’est assez affligeant.
Tant qu’il y aura des guerres, les plus faibles, les civils, les femmes, les enfants, les vieillards, subiront les plus graves dommages. Le viol est un crime de guerre classique et une méthode de domination, la prise en otage, la vente, aussi. En exploitant l’esclavage nigérian pour faire de l’agitation féministe, les people parisiens commettent une indécence et une sottise.
Indécence et aveuglement
Alexandra Lamy, Rama Yade, Line Renaud, Valérie Trierweiler et les autres ne semblent pas mesurer la distance qui sépare leur indignation pleine de componction de ce qui arrive aux malheureuses lycéennes. Et Liz Azuelos ne paraît pas voir que ses revendications d’égalité n’ont rien à voir avec la vraie question, qui est double : sécurité d’une part, et de l’autre régression manifeste d’une part importante des acteurs disposant d’un pouvoir militaire. Longtemps l’ordre des nations a interdit de telles folies, qu’on a laissé se développer notamment en Afrique depuis la décolonisation, comme si l’on désirait justifier l’intervention de forces étrangères dans un contexte mondial. Le slogan de ces dames, sécurisez le chemin de l’école, serait mieux approprié à la situation française. Dans le tiers monde, l’objectif souhaitable est de rétablir des nations viables·