A Rome, vers l’an 300, Agnès, qui s’était donnée tout entière au Christ, consomma son martyre pendant la persécution de Dioclétien. Alors qu’elle avait rejeté les avances du fils du préfet de Rome, elle dut confesser qu’elle était chrétienne. Elle tint ce discours à ses juges qui voulaient attenter à sa pureté : « C’est quand j’aime le Christ que je suis chaste, c’est quand je le touche que je suis pure, c’est quand je le possède que je suis vierge. »
Ayant été condamnée à la mort par égorgement, elle encouragea elle-même le bourreau qui hésitait à la frapper. Saint Jérôme dit qu’« elle triompha de son âge tendre comme du tyran sans cœur. En plus de la couronne de l’innocence sans tache, elle conquit la gloire du martyre ».
Sainte Agnès fut, dès le milieu du IVe siècle, l’une des saintes les plus honorées à Rome. Elle est la patronne des vierges, des fiancées et des jeunes filles à marier.