La promesse d’organisations scientifiques et des médias de communiquer de concert sur le changement climatique

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Accord sur la propagande : à l’occasion de la 104e rencontre annuelle de l’American Meteorological Society (AMS) ce mardi après-midi, de grands médias s’associent à des sociétés scientifiques américaines et internationales pour signer une promesse de coopération qui les engage à présenter des informations relatives au changement climatique qui soient scientifiquement exactes, accessibles et exploitables.

Cette « Promesse d’action globale de la science et des médias pour le climat » a été développé par l’AMS et par EarthX, association internationale environnementale à but non lucratif pour des « solutions durables ». On n’est pas étonné d’apprendre que l’engagement affirme que le changement climatique est réel, dangereux, qu’il a déjà entraîné des dommages et que la question est la priorité des priorités pour les organisations signataires, qui veulent présenter ces informations à tous et à chacun.

 

Les médias promettent de suivre les scientifiques sur le changement climatique

Il est bien précisé que le but de l’opération est de lutter contre la désinformation au sujet du climat. Et cela passe par une sorte de reconnaissance par les médias que les sociétés scientifiques concernées ne peuvent ni se tromper, ni les tromper… Elle est bien morte, chez eux, l’idée que le journaliste se doit de douter de ce qu’on lui dit et, autant que possible, de tout vérifier !

Le président de l’AMS, Brad Colman, s’est réjoui avant la réunion de ce que près de 30 associations professionnelles et groupe de médias des cinq continents se soient d’ores et déjà engagées – et il en attend d’autres – à « combler le fossé entre la science du climat et les connaissances du public ».

Il ne manque plus que la liste des médias concernés ; elle n’apparaît pas pour l’heure sur le site de l’AMS, se cachant derrière un énigmatique « More » (« et aussi ») à la fin de la liste des associations météorologiques représentées. Auraient-ils honte ?

 

Anne Dolhein