Abrogation de l’« Endangerment Finding » : Trump libère l’humanité de l’imposture écologiste

Abrogation Endangerment Finding Trump
 

Le 29 juillet 2025 est une date à marquer d’une pierre blanche : juste avant notre grand chassé-croisé de l’été, Donald Trump a signé l’abrogation d’une décision imposée par EPA (l’agence de protection de l’environnement américaine) en 2009 sous le premier mandat de Barack Obama qui, affirmant solennellement la nocivité globale des gaz à effet de serre, soumettait l’humanité toute entière, avec toutes ses activités, au diktat écologiste. Cette décision, nommée Endangerment Finding (constat de mise en danger), posait en vérité immuable et non discutable que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique en tant que facteurs majeurs du réchauffement du climat par l’homme. L’EPA s’était déclarée compétente, en conséquence, pour réguler les émissions de ces gaz aux Etats-Unis, en vertu d’une loi de 1970, le Clean Air Act. Aujourd’hui, grâce aux efforts de nombreux scientifiques, l’imposture du réchauffement du climat par l’homme, et la malédiction consécutive du CO2, prennent l’eau : Trump s’appuie sur ce résultat, il libère l’industrie américaine de ses contraintes idéologiques, et, on peut l’espérer, grâce au cercle vertueux de la concurrence, l’humanité tout entière.

 

L’abrogation de l’Endangerment Finding libère l’industrie US

Aujourd’hui, Lee Zeldin, l’actuel patron de l’EPA, déplore qu’il y ait eu des « raccourcis intellectuels » à la base de la décision de 2009. Et il approuve Donald Trump : « Si elle est finalisée, l’annonce d’aujourd’hui serait la plus grande mesure de dérégulation de l’histoire des Etats-Unis. » Il en espère en particulier une relance de l’industrie automobile américaine, déplorant l’action des « personnes qui (…) sont prêtes à ruiner le pays au nom de la justice environnementale ». Il vise en particulier l’ancien président Joe Biden et son équipe de démocrates radicaux normo-maniaques qui ont édicté une foule de règles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, cela ayant pour conséquence de faire monter le prix des véhicules et la facture d’énergie des ménages. De ce fait, Donald Trump est en parfaite cohérence avec lui-même : dès son arrivée à la Maison Blanche, il a désigné pour ennemi la « religion du changement climatique », et, dans la seule journée du 12 mars 2025, il avait bazardé 31 usines à gaz réglementaires écologistes.

 

L’imposture écologiste au bord du collapsus

Evidemment, du côté de l’imposture écologiste, on s’agite. Les ONG dénoncent les liens entre Trump et « les grandes compagnies pétrolières », regrettent une « capitulation politique », affirment que les fondements de la décision présidentielle sont « très fragiles » et annoncent une bataille juridique qui doit remonter jusqu’à la Cour suprême américaine. Et bien sûr, jouent sur la corde de la terreur : le temps que le processus juridique aboutisse « les entreprises polluantes auront infligé des dommages irréversibles ». Et de rappeler que les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre mondial après la Chine et le plus important de l’histoire. Et qu’au total, 20 milliards de dollars de subventions finançant la lutte contre la crise climatique ont été supprimés depuis janvier. 

 

Contre l’imposture, Trump s’appuie sur des spécialistes du climat

Ce qu’on souligne moins, c’est que la décision de Donald Trump s’appuie sur un rapport de cinq spécialistes du climat connus, intitulé : étude critique des effets des émissions de gaz à effet de serre sur le climat des Etats-Unis. Ces cinq spécialistes sont Roy Spencer, ponte des mesures de la température par satellite, le Canadien Ross McKitrick, professeur titulaire de l’académie de l’Ontario en économie de l’environnement, Steven Koonin, ancien sous-secrétaire aux sciences au ministère de l’énergie sous Barack Obama, Judith Curry, ancienne présidente de l’Ecole de la Terre et de l’atmosphère du Georgia Institute of Technology, climatologue experte en ouragans, modélisation atmosphérique, climats polaires, interactions air-mer, etc…. Enfin, John Christy, climatologue spécialiste de la télésurveillance du climat par satellite. Ce sont des scientifiques dont il est difficile de nier les compétences et qu’il ne suffit pas de qualifier de « tièdes », de « sceptiques » ou, anglicisme à la mode dans le Landerneau écologiste, de « climato-dénialistes » pour réfuter leur opinion.

 

L’humanité libérée du totalitarisme écologiste

Comme dans le mégaprocès contre la Shell qui a eu lieu à La Haye en novembre 2024, le parti écologiste est sur la défensive, du seul fait qu’au lieu d’affirmer des slogans et de se réfugier devant un prétendu « consensus scientifique », il va devoir argumenter face à des gens qui connaissent leur affaire, et l’imposture va apparaître, comme à La Haye. Il ne faut jamais oublier qu’en 2024 à la Haye, les ONG écologistes ont perdu contre le grand méchant Shell. Les certitudes affichées aujourd’hui par ONG quant à l’issue de la procédure lancée contre la décision de Donald Trump ressemblent un peu aux chansons que les enfants crient dans le noir pour se donner du courage. Et si le président républicain gagne ce bras de fer, ce sera beaucoup plus qu’une victoire pour l’industrie américaine. Car, comme on le répète ici souvent, comme l’ont expliqué ses promoteurs eux-mêmes à plusieurs reprises, Schellnhuber, Figueres, la politique climatique est une révolution mondiale qui vise non seulement à redistribuer la richesse mais à produire, consommer, vivre, différemment. Faire sauter le verrou des GES, admettre que le CO2 puisse être bon, c’est littéralement balayer l’imposture écologiste et la chape de plomb qu’elle fait peser sur l’humanité.

 

Pauline Mille