C’est comme s’il avait voulu se dédouaner en annonçant qu’il était gay – mais les LGBT n’ont pas du tout apprécié. Depuis dix jours, le célèbre acteur, réalisateur et producteur américain se voit l’objet d’une succession d’accusations, proférées par de jeunes hommes et des hommes jeunes : mineurs ou majeurs à l’époque des faits, ils ont été manifestement agressés sexuellement par Kevin Spacey. Évidemment, ce dernier ne se souvient pas de ces abus ; dans ses excuses, il a prétexté l’ébriété et s’est rapidement réfugié « sous l’arc-en-ciel LGBT », comme s’en sont offusquées les associations du même métal.
L’homosexualité et la pédophilie auraient partie liée ! Quand la réalité vous rattrape…
Kevin Spacey rattrapé par ses abus sexuels sur des mineurs
Le processus est le même que pour Harvey Weinstein. Accusés, confrontés, mis au ban par la justice médiatique, ils vont tout perdre ou en tout cas beaucoup. Et pourtant ils étaient arrivés « haut » et du bon côté politique. A la suite des révélations visant Kevin Spacey, Netflix qui produit la série à succès « House of Cards » dont il tenait la tête d’affiche a tout simplement décidé de mettre un terme à sa participation : il ne recevra même pas l’Emmy Awards d’honneur en novembre prochain, comme c’était prévu. Au lieu de ça, il a été admis, tout comme Harvey Weinstein, dans une clinique huppée de l’Arizona, pour une cure de désintoxication sexuelle…
Tout a commencé le 29 octobre, quand l’acteur américain Anthony Rapp, encouragé par la campagne anti-Weinstein, confie au site d’information BuzzFeed qu’à 14 ans, il a été victime d’une tentative de viol de la part de l’acteur, alors âgé de 26 ans. S’en suivent les dénonciations d’Harry Dreyfuss, fils de l’acteur oscarisé, pour des faits remontant à 2008, alors qu’il avait 18 ans. Puis des acteurs Roberto Cavazos et Tony Montana… Même les équipes de tournage de la série s’y sont mises.
Marmonnant des explications bidon sur Twitter, Kevin Spacey annonce finalement tout de go qu’il a choisi d’être gay. Un mix entre l’excuse et le coming out immédiatement rejeté par les associations LGBT qui parlent de « manipulation calculée » pour « détourner l’attention »…
Évidemment, aucun lien ne doit être insinué, surtout par ses « usagers », entre homosexualité et pédophilie.
Homosexualité et pédophilie : ces liens inaudibles
On se souvient des polémiques créées par de telles affirmations – le premier secrétaire d’État du Saint-Siège, le Cardinal Tarcisio Bertone, en a fait les frais en son temps, suite à une conférence de presse donnée au Chili en 2010.
Comme l’a confié à LifeSiteNews, Peter LaBarbera de « Americans for Truth », cette tentative de justification de Kevin Spacey est vraiment intéressante : « Nous savons qu’il existe une longue histoire de pédophilie liée au mouvement homosexuel. Nous savons également que de nombreux hommes gays de premier plan comme Don Lemon de CNN ont été victimes de prédateurs sexuels plus âgés alors qu’ils étaient des garçons. »
Sur le cas Spacey, l’activiste homosexuel Yahoo Thom est parfaitement lucide : « Notre communauté est obsédée par les jeunes dès le début (…) Cette réaction outragée est mensongère et hypocrite … et nous le savons tous. » D’ailleurs les anciens homosexuels, sortis de ce mode de vie, le confessent pour beaucoup : c’est un adulte plus âgé qui va les « initier », comme « un processus de croissance » ajoute Brian Camenker de l’organisation pro-famille « MassResistance ».
« Environ 75 % des hommes gays ont été abusés sexuellement par des plus âgés »
Il suffit de retrouver les revendications écrites et orales des promoteurs de la révolution gay du milieu du XXe siècle : la pédophilie était aussi pour eux un combat, de Jean Le Bitoux en France à Harvey Milk aux Etats-Unis, devenu culte à Hollywood et dont Obama a mis le visage sur un timbre…
Le thérapeute David H. Pickup a déclaré à LifeSite News : « Statistiquement, environ 75 % des hommes gays ont été abusés sexuellement par des adolescents ou des hommes plus âgés ». Les mineurs, rendus à l’âge adulte, reproduisent ces blessures LGBT, inconsciemment pour guérir les leurs propres…
Dans le cas Kevin Spacey, c’est flagrant : son propre frère, Randall Fowler, vient de raconter au Daily Mail comment ils ont grandi dans « la maison de l’enfer », à cause des viols répétés commis par leur père… Une blessure si grande qu’il a toujours évité d’avoir des enfants de peur d’avoir « hérité du gène de prédateur sexuel ». Tout est dit.
Les boucs-émissaires de la deuxième révolution sexuelle
Une évidence, donc. Mais qu’il faut taire et rejeter publiquement. Parce qu’on est passé à la phase deux de la révolution sexuelle. Après avoir fait exploser la morale traditionnelle et développé jusqu’à l’extrême l’appétit tous azimuts du sexe, il faut bien figurer qu’on en punit les excès… La révolution mondialiste choisit ses bouc-émissaires, pour l’établissement du sexuellement correct.
Et la pédophilie tout autant que la sexualité débridée des « grands » Blancs de ce monde est à bannir – ce qui, bien évidemment, est fort heureux en soi, ce crime étant particulièrement abominable.
Mais il est du coup extrêmement hypocrite de continuer à soutenir et promouvoir tout le mouvement LGBT. La contradiction est très assumée.
D’ailleurs, gageons que bientôt on nous dira que c’est une question de « consentement », cette notion très en vogue actuellement outre Atlantique (les campus américains ont même inventé le concept de « contrat sexuel » sur papier). Un objectif d’ailleurs bien connu du mouvement LGBT est de réduire l’âge du consentement sexuel.
Ainsi la jeunesse sera soi-disant volontaire – mais toujours victime. Et cela ne s’appellera plus de la pédophilie.