C’est ce qui apparaît dans un article du quotidien de référence allemand Die Welt. Selon lui, 700 délits antisémites auraient été recensés en Allemagne depuis l’attaque surprise du Hamas contre Israël. Leurs auteurs seraient en majorité porteurs d’un passeport allemand, leur lien avec l’immigration n’étant pas précisé, suivis de ressortissants syriens et turcs – les Syriens représentant outre-Rhin un pour cent de la population mais 14 % des délits antisémites. Quant aux mobiles relevés, ce sont d’abord une « idéologie étrangère » ou « religieuse ». Selon le gouvernement allemand : « L’israélophobie et même l’antisémitisme sont des composants idéologiques des islamistes, des extrémistes séculiers palestiniens, des extrémistes de droite Turcs et Allemands, aussi bien que d’une part des extrémistes allemands et turcs d’extrême gauche. L’image d’Israël en tant qu’ennemi commun signifie que tous ces gens, dont quelques-uns sont fondamentalement différents du point de vue idéologique, peuvent se trouver parfois aux mêmes meetings sans qu’ils coopèrent pour cela. » Voilà ce que recouvre les termes « idéologie étrangère » ou « religieuse ».