En juin, le ministre de l’environnement d’Allemagne, Barbara Hendricks, affirmait : « je pense que la fracturation hydraulique n’est pas seulement une mauvaise, mais également que l’on surestime les effets de cette solution sur la question de l’énergie ».
 

Double salto arrière sur la fracturation hydraulique

 
Lundi, elle affirmait : « L’état de la science et de la recherche n’est pas statique, il évolue constamment. C’est pourquoi il serait idiot de graver dans la pierre une interdiction de la fracturation hydraulique à but commercial. Ce n’est pas comme cela que la science et la technologie sont traitées en démocratie ».
 
Une belle pirouette pour justifier le fait que l’Allemagne se prépare à autoriser la fracturation hydraulique.
 

L’Allemagne verte en plein revirement

 
Cela fait quelques mois déjà que l’industrie allemande réclame la possibilité d’exploiter les gaz de schiste parce qu’elle y voit un moyen de réduire la facture énergétique allemande.
 
Un problème auquel s’était ajoutée une dimension géostratégique depuis la crise ukrainienne puisque l’Allemagne est aujourd’hui très dépendante du gaz russe.
Le pays de l’énergie verte, où le nucléaire a été interdit à cause des pressions écologistes, a donc décidé que la fracturation hydraulique pourrait finalement être une réponse à ses problèmes énergétiques, alors même que le gouvernement avait annoncé cet été son interdiction complète jusqu’en 2021, en dehors des essais scientifiques.