Andreas Lubitz, le copilote de l’A320 Germanwings, faisait des recherches sur des sites internet consacrés au suicide et au porno gay

Andreas Lubitz porno gay copilote Germanwings
 
La personnalité du copilote Andreas Lubitz, soupçonné d’avoir délibérément écrasé un Airbus A320 de la compagnie Germanwings contre une montagne des Alpes en tuant 149 passagers, se révèle de plus en plus complexe à mesure que l’enquête avance. Andreas Lubitz semble avoir fait des recherches des sites internet consacrés au suicide ou au porno gay depuis plusieurs mois, selon une source policière.
 
« Nous avons une équipe qui est en train de démonter son ordinateur et celui de sa petite amie, indique la source, car nous avons reçu une information selon laquelle il explorait le côté sombre du web, visitant, entre autres, des sites contenant du porno gay, des thématiques liées au suicide ou des perversions sexuelles. »
 

Andreas Lubitz, cible de quolibets anti-gay, regardait du porno gay

 
Dans son appartement, des certificats médicaux déchirés ont été retrouvés dans les poubelles, ainsi qu’une sorte de journal intime où le copilote confiait sa peur d’être « découvert » et de perdre ainsi son travail. Une référence à ses problèmes médicaux, sans doute, qui pourraient expliquer son suicide, puisqu’il écrit quelques lignes plus loin : « J’ai trop de travail et je ne suis pas capable de le faire correctement ».
 
Mais la sexualité d’Andreas Lubitz devait également être problématique et semblait être sujette aux moqueries de ses collègues alors qu’il travaillait encore comme steward avant de devenir pilote.
 
Les autres pilotes le surnommaient « Tomato Andy », officiellement en raison du fait qu’il avait travaillé en cabine avant de devenir pilote. Mais ce pourrait aussi être une attaque sur sa sexualité puisque « tomato » est une insulte anti-gay en Allemagne, qui s’explique par le fait que la tomate soit souvent prise pour un légume alors qu’elle est un fruit.
 

Le co-pilote a-t-il écrasé l’A320 de Germanwings après avoir fait des recherches sur des sites internet consacrés au suicide ?

 
Sur le plan médical, le copilote était suivi par quatre psychiatres différents pendant le mois précédent le drame, et souffrait également de problèmes de vue qui auraient pu remettre en cause sa carrière de pilote : le grand rêve de sa vie.
 
Une « petite montagne » de médicaments et d’antidépresseurs a également été retrouvée chez lui, laissant penser qu’il était sujet à un traitement bien plus fort que ce que les enquêteurs pensaient – ou qu’il ne prenait pas ses médicaments.
 
L’hôpital de Düsseldorf a par ailleurs reconnu avoir traité Andreas Lubitz le 10 mars dernier pour une raison qu’il refuse de dévoiler mais qui n’a rien à voir avec la dépression. Assez grave pour le pousser au suicide ?