Apathie, Sébastien et la fête du cochon : le beauf arc-en-ciel

Apathie Sébastien beauf arc-en-ciel
 

Jean-Michel Apathie est l’inusable voix de la gauche comme il faut qui dit depuis vingt-cinq ans avec l’accent du sud-ouest le Bien et le Convenable sur diverses antennes privées ou publiques. Or, le week-end dernier a eu lieu à Hayange, en Moselle, une fête du cochon, à laquelle dix mille personnes assistaient. Hélas, parmi ces dix mille figuraient le maire et le député du coin, tous deux RN, ce que n’a pas supporté le journaliste apôtre du vivre ensemble, qui a vu dans le cochon un objet clivant islamophobe et traité en conséquence sur X la fête du cochon de « grossièreté », mettant en cause directement le député Jacobelli et le RN. Cela n’a pas plu à Patrick Sébastien, qui était venu s’y produire en vedette. Le chanteur s’est lâché : « Il est au journalisme ce que les chansons sont à l’opéra lyrique, tu vois ? »

Les 10.000 personnes n’étaient pas encartées RN. Des fêtes du cochon, il y en a plein en France, depuis des années partout. Patrick Sébastien n’est pas réputé pour sa finesse, on lui fait volontiers une réputation de beauf, et il a vertement renvoyé le pauvre Apathie dans ses buts. Et à y bien réfléchir c’est à la fois cruel et juste. Car, vu d’un point de vue marxiste, Apathie peut être considéré comme un transfuge de classe. C’est l’une des rares vedettes du Barnum parisien des médias qui vient de la petite France des provinces et qui ne le cache pas. Titulaire d’un BEPC par rattrapage, il a quitté l’école à quatorze ans pour travailler un temps dans l’épicerie que ses parents tenaient en gérance à Mauléon-Licharre avant de vendre des voitures à Biarritz et de se faire garçon de café à Lourdes. Ce n’est qu’en 1982 que socialiste fervent, il décide de passer son bac et de faire un IUT de journalisme avant de monter à Paris. Là il fait toutes les utilités à Politis, Libé, le JDD, Le Parisien, Le Monde, avant de trouver, son socialisme en bandoulière, le moyen d’entrer à la radio et à la télé pour y faire entendre sa grande voix morale. Il a traité Eric Zemmour de « cochon de la pensée » et affirme « je n’ai jamais été de droite ». Bref, il est bien convenable. Il a pris parti contre les gilets jaunes. Ce n’est pas lui qui prendrait la défense du petit peuple de France écrasé d’impôts et menacé par l’invasion contre la caste au pouvoir. Il a adulé Rocard, il a défendu Cahuzac. Pour être admis aux banquets de l’arc-en-ciel mondialiste, il a intériorisé les bonnes manières et bien appris la propagande comme il faut. La fête du cochon ? Mon Dieu que c’est peuple ! Et contre le vivre ensemble ! Quasiment raciste… Jean-Michel Apathie est le pauvre petit chose du Paf. Il finit chez Barthès, à Quotidien. Mais ses camarades beaufs ne lui pardonnent pas sa trahison. Patrick Sébastien est direct : « Déjà, qu’est-ce qu’on en a à f… de Jean-Michel Apathie ? »