Les étranges apparitions d’Amsterdam, rapportées par la voyante néerlandaise Ida Peederman, ont fait l’objet d’un constat définitif de non-supernaturalité de la part du Dicastère pour la Doctrine de la foi, par décision pontificale. Son communiqué du 11 juillet dernier explique que contrairement à l’habitude qui consiste à ne pas publier les décisions sur les supposés phénomènes surnaturels, et en raison des « doutes persistants » au sujet de l’affaire de la « Dame de tous les peuples », il avait été décidé de rendre public le jugement rendu en 1974 sous Paul VI qui en prenait la responsabilité.
Il s’agit du jugement le plus négatif.
Décret de non supernaturalité pour la « Dame de tous les peuples »
Il suffit, ce me semble, de voir l’image de cette « Dame » qui, cheveux défaits et en position de crucifiée devant une croix, occulte de fait Notre Seigneur, pour se montrer circonspect au sujet des « apparitions » attribuées à Notre Dame.
Dans un premier temps, la dévotion d’Amsterdam qui consistait à prier « celle qui fut un jour Marie » avait déjà été expurgée de cette expression évidemment contraire au culte de la Sainte Vierge dont le Saint Nom fait partie intégrante. Avec plus ou moins de succès, certains sectateurs l’ayant conservée.
Les étranges messages d’Amsterdam
La lecture des « messages » laisse également un mauvais goût. Imagine-t-on la Sainte Mère de Dieu saluer son âme privilégiée (je traduis le ton) avec les mots : « Tiens, me rev’là » ? D’autres déclarations rapportées par Ida Peederman sont tout aussi problématiques, et on peut clore l’affaire en disant que la « voyante » dit s’être à l’occasion sentie « griffée » lorsque l’apparition la touchait.