C’est à l’unanimité que les juges de la Cour suprême ont invalidé mercredi les jugements iniques prononcés à l’encontre d’un couple de pâtissiers chrétiens pour avoir refusé de préparer un gâteau décoré de deux personnages masculins du programme pour enfants Sesame Street et arborant l’inscription « Soutenez le mariage gay ». Les propriétaires de la boulangerie Ashers Bakery de Belfast, en Irlande du Nord ont été poursuivis de la hargne du lobby homosexualiste, mais en définitive la justice reconnaît leur droit de ne pas participer à la promotion du « mariage » des couples de même sexe.
Ils avaient été condamnés à une amende en première et deuxième instance pour avoir refusé la commande d’un militant de l’association homosexualiste QueerSpace de Belfast. Celui-ci se considérait victime d’un refus de vente en raison de son orientation sexuelle. Contre toute logique, les juges nord-irlandais avaient estimé que, le gâteau devant porter un slogan favorable au mariage entre personnes du même sexe, les propriétaires de l’entreprise de boulangerie-pâtisserie ne pouvaient ignorer l’orientation sexuelle de leur client et que c’est donc à ce titre, et non pas en raison du produit demandé dont la confection leur demandait de poser un acte contraire à leurs convictions religieuses, qu’ils avaient refusé la vente. Daniel et Amy McArthur ont porté l’affaire devant la Cour suprême du Royaume-Uni en arguant que leurs libertés fondamentales avaient été méconnues.
On ne peut obliger les pâtissiers chrétiens d’Ashers Bakery à soutenir le « mariage » homosexuel
Comme le fait remarquer le Daily Mail, la procédure judiciaire lancée dans « l’affaire du gâteau gay » contre ce couple chrétien pour avoir refusé de participer avec ses produits à une opération de propagande homosexualiste aura coûté 250.000 livres, alors que l’objet de leur délit d’opinion – le gâteau militant refusé – valait 36 livres. Après le jugement des cinq juges de la Cour suprême, le militant homosexualiste Gareth Lee, qui avait voulu commander le gâteau, a encore osé prétendre qu’il se sentait traité comme un citoyen de seconde zone. La Commission pour l’Egalité de l’Irlande du Nord a pourtant dépensé 250.000 livres d’argent public pour l’aider à imposer ses vues à un couple chrétien via les tribunaux, tandis que ce couple n’a pu se défendre que grâce à de l’argent privé payé par un groupe chrétien évangélique, le Christian Institute. Au Royaume-Uni, les citoyens de seconde zone ne sont assurément pas les militants du lobby homosexualiste qui semblent au contraire bénéficier de privilèges exorbitants.
Il aura fallu aller jusqu’à la Cour suprême du Royaume-Uni ! Coût pour le contribuable : 250.000 livres
Justifiant la décision de la Cour suprême, sa présidente, Lady Hale, a expliqué qu’on ne pouvait accepter un refus de vente ou de service en raison de la race, du sexe, d’un handicap, de l’orientation sexuelle, de la religion ou des croyances, mais que les pâtissiers de Belfast avaient refusé la vente du gâteau demandé au motif du message qu’il portait, et non au motif de l’orientation sexuelle ou même des convictions personnelles de M. Lee. « Les pâtissiers n’ont pas refusé de réaliser sa commande à cause de son orientation sexuelle. Ils auraient refusé de préparer un tel gâteau pour tout autre client, indépendamment de son orientation sexuelle », a ainsi déclaré Lady Hale.
Il est effarant qu’il ait fallu à ce jeune couple, héritier d’une entreprise familiale vieille de plus de 60 ans, aller jusqu’à la Cour suprême du Royaume-Uni pour arriver à cette conclusion évidente. En ces temps de dérive totalitaire néo-marxiste en Occident, la décision de la Cour suprême britannique ne peut malgré tout que réjouir après un jugement similaire de la Cour suprême des États-Unis en juin dernier.