Déboutées en juin dernier par le Conseil d’Etat, sept associations ont saisi le mercredi 10 décembre le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies contre le programme EVARS (Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle).
Les associations agissent au nom d’un père de deux jeunes enfants scolarisés dans le privé sous contrat, qui « s’inquiète profondément de ce à quoi seront soumis ses enfants lors de ces cours » et estime que « de nombreux aspects du programme heurtent ses convictions morales, religieuses et philosophiques ».
Olivia Sarton, directrice juridique des Juristes pour l’enfance, a déclaré à Boulevard Voltaire : « Ce qu’on enseigne aux enfants, par exemple concernant l’identité de genre, relève quasiment du dogme. Et d’une manière générale, ces contenus sont très intrusifs dans la vie des enfants. Nous souhaitons que ce programme soit supprimé ou rendu facultatif et, a minima, entièrement revu, pour se limiter à un enseignement objectif et neutre, pour permettre aux parents de s’y retrouver et déminer les contestations qui s’élèvent un peu partout. »











