La mesure, proposée par le chancelier Sebastian Kurz, vise les familles étrangères vivant en Autriche mais dont les enfants se trouvent dans d’autres pays de l’Union européenne, et concerne 132.000 enfants, vivant principalement en Hongrie, en Slovaquie, en Pologne, en Roumanie et en Slovénie.
L’Autriche espère ainsi économiser quelque 114 millions d’euros sur les 273 millions actuellement versés dans d’autres pays de l’UE, pour un budget total des allocations familiales de 4,4 milliards d’euros.
La Slovène Romana Tomc, député au Parlement européen, a saisi la Commission européenne pour faire constater le caractère discriminatoire (ou non !) de la mesure d’indexation qu’elle qualifie de « populiste » : Bruxelles a six semaines pour répondre.
L’Autriche, quant à elle, entend poursuivre sa politique de réduction des dépenses qui passera notamment par une réduction des aides aux réfugiés, les nouveaux arrivants devant voir leur accès à de nombreux services sociaux restreint pendant leur premières cinq années de séjour.