En projetant de nouvelles sanctions pénales contre les adversaires de l’avortement, Laurence Rossignol est aussi nocive aux familles et à l’enfance que Christiane Taubira l’est à la justice, Myriam El-Khomry au travail, Marisol Touraine à la santé et Najat Vallaud-Belkacem à l’éducation. Hollande a confié la destruction de notre société à des femmes. Le mensonge fait passer l’homicide et le totalitarisme.
Chacun connaît l’intention de l’amendement préparé par Laurence Rossignol à l’article 17 de la loi Egalité et Citoyenneté : il s’agissait d’étendre au numérique le « délit d’entrave à l’IVG », afin de punir les sites internet qui diffusent des informations et des opinions sur l’avortement qui ne sont pas conformes à ce qu’elle-même et le gouvernement socialiste souhaitent. Le Sénat en a bloqué temporairement la carrière par un moyen de technique parlementaire. La rapporteuse du projet de loi Egalité et Citoyenneté, la centriste Françoise Gatel, a jugé l’amendement irrecevable parce que c’est ce qu’on appelle un « cavalier législatif », un ajout apporté en dernière minute par le gouvernement, et dont l’objet n’a rien à voir avec le projet de loi. La méthode employée par Laurence Rossignol permet de ne pas subir de discussion sur le fond en commission des lois et d’éviter toute controverse publique sérieuse. C’est un passage en force de l’exécutif encore plus caractérisé que le 49.3, car il empêche les parlementaires même de débattre.
Taubira, El-Khomry, Touraine, Vallaud-Belkacem et la réforme
Cette extrême violence doit être rapproché du ton apparemment mesuré du ministre et la plainte qu’elle élève même contre les sénateurs coupables de ne pas se plier à sa volonté : « Ce que j’observe est que le Sénat ne veut pas discuter de cet amendement. (…) J’observe que, probablement les activistes, les lobbyistes anti-IVG qui voient d’un très mauvais œil l’extension du délit d’entrave (…) ont probablement actionné des leviers et des réseaux ». L’expression « j’observe » prétend faire sérieux et neutre, mais s’oppose en toute logique au mot « probablement » utilisé deux fois. Laurence Rossignol n’observe rien, elle suppute, elle invente un complot « d’activistes » pour se poser en victime. Et mieux faire passer sa propre violence. C’est ce que François Hollande a fait pour imposer toutes ses réformes sociétales, c’est pour cela qu’il a choisi, pour faire passer l’amertume de la pilule, des femmes, qui jouissent qu’on le veuille ou non d’une image plus douce, Marisol Touraine, Christiane Taubira, Myriam El Khomry, Najat Vallaud-Belkacem. Pour cela encore que Manuel Valls a dénoncé les prétendues violences de la Manif pour tous avant de la gazer. C’est toujours le même mensonge, la même inversion.
Révolution par les femmes et destruction de la société
Le but des prétendues « réformes sociétales » lancées à tour de bras par François Hollande est la destruction de la société. A la manière humaniste. Notre président a fort habilement choisi les profils de ses femmes de main. Christiane Taubira, à qui il vient de rendre un vibrant hommage, était une très respectable radicale de gauche ayant même eu des faiblesses pour Balladur, mais, en grattant un peu, on découvrait qu’elle est une ancienne indépendantiste poursuivie pour violences. De même pour Laurence Rossignol. Sous la sénatrice socialiste qui s’occupe de développement durable et condamne la prostitution, sous la profiteuse de la république qui n’a jamais été élue à un scrutin direct mais s’est goinfrée des largesses du conseil économique et sociale, et surtout de la MNEF et de la LMDE pour un emploi fantôme, gît une ancienne de la LCR, une pétroleuse du MLF, une entriste qui a suivi les échelons du pouvoir avec son camarade trotskiste Julien Dray, une fondatrice de SOS Racisme. La rédactrice aussi d’un texte d’extrême gauche en 2005, intitulé La femme, le fou et le colonisé, où elle présentait la femme en victime de « stéréotypes » comparables aux préjugés racistes.
Le passé d’extrême gauche de Laurence Rossignol
C’est cette agitatrice féministe et gauchiste qui se pose en femme de gouvernement modérée et traite ses opposants « d’activistes ». C’est cette apparatchik de la révolution qui a recherché un poste de ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes explicitement conçu pour la destruction. Les droits des femmes sont un masque plaqué sur la destruction de l’enfance et de la famille. Laurence Rossignol ne s’en est pas cachée lorsqu’elle a proclamé « Les enfants n’appartiennent pas à leur parents », ce qui est strictement vrai, ils n’appartiennent à personne, mais revendique en fait le droit pour l’Etat et ses idéologues de se les approprier. Quant à l’intitulé « les familles », il postule lui aussi, par le « mariage » homosexuel et la GPA, la destruction pure et simple de la famille. Le mensonge la dissimulation, la distorsion des mots, la manipulation des esprits sont donc les cailloux blancs de la politique de destruction de notre société menée par le petit poussah François Hollande. Ils sont aussi la marque de fabrique de Laurence Rossignol.
La rhétorique mensongère des partisans de l’avortement
On ne s’est donc pas étonné de la rhétorique utilisée pour justifier l’extension du « délit d’entrave à l’IVG ». Tout y est inversé et mensonger dès le départ. L’avortement n’interrompt pas une grossesse, il la clôt définitivement ; et il n’y a pas « d’entrave », mais une défense de la vie et une libération de celle qui se trouve menacée d’y mettre fin indument. De même les médias aux ordres nommaient-ils « commandos anti-IVG » de pacifiques groupes de prière. Même inversion grossière aujourd’hui dans le projet de fermer des sites internet jugés incorrects. Laurence Rossignol commence par reconnaître qu’ « être hostile à l’IVG est une opinion que chacun peut exprimer librement ». Puis, sans transition, elle propose le délit d’entrave numérique pour réprimer les « sites manipulateurs » qui « trompent les femmes », se donnent fallacieusement pour des « sites neutres ou officiels », bref les induisent « délibérément en erreur », exerçant « des pressions psychologiques ou morales afin de dissuader les femmes de recourir à l’IVG ».
Rossignol censure au nom du droit à l’avortement
Etrange salmigondis de la part d’une femme qui n’a cessé de revendiquer la liberté d’opinion et prétendait naguère interdire d’interdire. A-t-elle parcouru les sites du gouvernement et du planning familial ? Les juge-t-elle « neutres », tout officiels qu’ils sont, ou « manipulateurs » ? Poser la question c’est y répondre. Car ces sites officiels taisent la littérature scientifique de plus en plus étoffée qui montre l’horreur de l’avortement, de ses effets, de ses suites, sur les femmes, les hommes, les enfants, et la société dans son ensemble. Quant aux pressions psychologiques et morales, le Planning familial en exerce quotidiennement sur les femmes pour les décider à avorter. Le but de la censure Internet que cherche à instaurer Laurence Rossignol est précisément de renforcer cette pression en coupant l’accès à l’information. Pour elle, qui milite pour le « droit à l’avortement », il y a urgence, car les sites anti-avortement sont de plus en plus visités, et quiconque a consulté certaines données sociologiques ou médicales, quiconque a seulement vu les images d’avortements ne peut plus défendre le droit à l’avortement.
La révolution totalitaire est un tout dont l’avortement est un détail
La tolérance de l’avortement, reconnue par la loi Veil à l’origine, justifiée par des statistiques frauduleuses sur l’avortement clandestin, n’a pas tari celui-ci, malgré ses promesses. Les extensions plus tardives non plus. Le droit à l’avortement défendu par les humanistes n’a donc pas de justification médicale, il est au contraire un problème de santé publique, mais il a une justification idéologique, la nouvelle morale mondialiste qui inspire les réformes sociétales, « mariage homo », euthanasie, GPA, etc.
Ce mensonge dans leur démarche, Laurence Rossignol et ses collègues El Khomry, Vallaud-Belkacem, Taubira et Touraine, y ajoutent une imposture tyrannique. C’est pour imposer à des peuples qui n’en veulent pas la nouvelle morale mondialiste que les réformes sociétales sont menées aux forceps. La censure d’internet que prétend imposer Laurence Rossignol (le Sénat est un obstacle, mais elle y reviendra) est un nouveau pas en avant de cette violence totalitaire.
Aujourd’hui l’avortement, demain chaque opposant
Plusieurs gouvernements occidentaux tournent autour d’internet comme des vautours pour le mettre au pas, et certainement des limitations ont déjà été posées. Mais elles concernaient jusqu’ici seulement des crimes, des délits, des opinions rejetées par le consensus de la société : terroristes, pédophiles, racistes, révisionnistes (« contestation de crime contre l’humanité »). Cette fois, Laurence Rossignol entend explicitement traquer des « activistes anti-choix » qui reçoivent le soutien d’une part importante de ladite société, et dont l’opinion n’est pas encore criminalisée, quoique déjà l’objet de lourdes campagnes de discrédit. C’est un précédent remarquable. S’il passe, il n’y aura plus de limite à l’extension de la censure. Pourquoi ne pas fermer les sites des « charlatans » dénoncés par François Hollande, qui contestent l’origine humaine du réchauffement climatique ? Ou ceux qui donnent des informations sur les effets négatifs de la submersion de l’Europe par les migrants ? Demain, tout opposant au pouvoir totalitaire en place sera menacé de censure définitive.
Rossignol, Taubira, Vallaud-Belkacem, homicide et mensonge
Au mensonge et à la tyrannie, la stratégie de destruction dont Laurence Rossignol est un agent comme Christiane Taubira, Myriam El Khomry, Najat Vallaud-Belkacem et Marisol Touraine, ajoute l’homicide. Il faut en effet appeler les choses par leur nom. Malgré le pathos tragiquement prétentieux des humanistes partisans de l’avortement et leur prétention à la « neutralité », deux choses sont incontestables : 1) l’embryon humain est un être vivant entièrement constitué 2) l’avortement met fin à cette vie. Donc, avec l’amendement Rossignol le pouvoir ambitionne de faire tuer, de faire tuer plus, de justifier la tuerie, et fait l’apologie du crime de masse, d’un crime contre l’humanité sans précédent, et entend poursuivre et punir ceux qui se permettent de critiquer ce crime sans précédent et d’en défendre les victimes. Jamais le régime le plus immonde n’est descendu si profond dans la barbarie. Le tralala que font les mêmes humanistes à propos de Daech en est d’autant plus ridicule et répugnant. C’est à se demander qui les inspire. Leur prince conjugue le mensonge, la tyrannie et l’homicide. Cela rappelle quelque chose à un chrétien.