Née en 2006, la Banque postale semble en fâcheuse posture. En difficulté face à ses concurrentes face auxquelles elle peine à prendre des parts de marché, elle vient en outre d’être mise sous « surveillance négative » par l’agence de notation Fitch Ratings, et alors qu’elle est déjà passée de stable à négative en juillet dernier, elle pourrait connaître prochainement une nouvelle dégradation de sa note, pour l’heure demeurée à A+.
 

La France entraîne la Banque Postale dans ses difficultés

 
Une perspective logique, puisque la France elle-même a été placée sous surveillance négative la semaine dernière. En effet, avec une certaine logique, l’agence de notation considère que si la note de la France devait être encore dégradée, cela diminuerait sa capacité à soutenir le secteur bancaire. Or, La Banque postale appartient à l’Etat, ce qui, en l’occurrence, la place en position de faiblesse par rapport aux autres établissements bancaires français.
 
Une situation dommageable alors que la Banque postale avait progressé au classement des banques de détail établi cet été par le baromètre Posternak-Ifop.
« Nous pensons qu’il y a des risques baissiers sur le potentiel de croissance de la France à long terme », considèrent les analystes de Fitch plus généralement. Ce qui n’est une surprise pour personne, puisque ceux de Standard & Poor’s étaient parvenus à la même conclusion quelques jours plus tôt.