La Banque mondiale pousse au divorce sous prétexte de promouvoir l’emploi des femmes

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Le sort des Philippines importe à la Banque mondiale. Des îles philippines et de leurs habitants, les Philippins, spécialement leurs femmes, les Philippines. Selon les éminents statisticiens de la Banque mondiale qui viennent de publier leur rapport sur « la loi, les femmes et les affaires », l’égalité entre hommes et femmes ne progresse pas aux Philippines, les lois qui ont une incidence sur l’activité des femmes dans l’économie n’ont pratiquement pas changé depuis 2021. Le rapport a étudié 190 pays dans le monde selon huit indices censés identifier les obstacles à l’emploi des femmes : mobilité, lieu de travail, paie, mariage, maternité, entrepreneuriat, propriété et retraite. Le score des Philippines est plombé par le mariage. La Banque mondiale préconise donc de favoriser le divorce des femmes (qui pour l’instant n’ont pas le même droit que les hommes sur ce point) : « La où les contraintes liées au mariage persistent, le pouvoir de décision des femmes est affaibli. Les lois qui empêchent les femmes d’être chefs de famille restreignent leur capacité légale et leur autonomie économique. » Sous prétexte d’égalité et de développement, la Banque mondiale recommande donc le divorce : on mesure les effets d’une telle mesure en observant ce qui s’est passé en Occident. En attendant, une nouvelle loi, la House Bill N° 9349, qui vise à étendre et faciliter le divorce aux Philippines est en débat à l’Assemblée nationale philippine. Si elle passe, la Banque mondiale donnera une bien meilleure note d’égalité de genre au pays.