Le service public de la radiotélévision britannique, la BBC, est un des médias les plus politiquement soumis à la pensée unique globaliste. En cela, il rejoint la plupart des médias publics européens, de France Inter obsessionnellement gauchiste en France aux chaînes publiques allemandes qui passent délibérément sous silence les crimes commis au nom d’Allah. Mais il arrive que ces messieurs se prennent les pieds dans le tapis, on l’a vu en particulier en Allemagne avec les viols du Nouvel An. On le voit aussi au Royaume-Uni avec les informations totalement contradictoires de la BBC sur le coût des denrées de Noël. Décidément, les fêtes de fin d’année ne réussissent pas à la médiacrature.
Le 30 novembre, le reporter de la BBC Brian Milligan, spécialisé dans l’économie des ménages, affirme preuves à l’appui que « Noël 2016 sera le moins cher de toute l’histoire ». Il se base sur une étude publiée par Good Housekeeping, qui publie un index du repas de Noël depuis 2009. Evaluant neuf produits courants, cet institut a calculé qu’une famille de six personnes pouvait cette année boucler son Noël pour 2,48 livres (2,96 euros) par personne en faisant ses emplettes dans des magasins au meilleur prix. En faisant ses courses dans une seule enseigne, cette famille pouvait obtenir son meilleur prix chez Aldi pour un total de 22,03 livres (26,28 euros) soit 3,67 livres par personne.
Invoquant le Brexit, la BBC évalue une hausse de prix de 14 % après avoir dit le contraire
Trois jours seulement plus tard, la BBC publiait un sujet totalement contradictoire assénant que les prix des produits de fin d’année ont bondi de 14 %. Pourquoi ? « En raison de l’incertitude entraînée par le vote en faveur du Brexit », répétait en boucle le journaliste aux ordres, tout au long du reportage. Le service public de la radiotélévision parvenait à ce chiffre astronomique de 14 % en se gardant bien d’utiliser la méthode de Good Housekeeping qui référence les prix les plus faibles, mais en se basant sur des « prix moyens ». Pire, la BBC ajoute dans son panel des produits que ne prend pas en compte Good Housekeeping mais qui, comme par hasard, ont vu leurs prix flamber depuis 2015. Et pour couronner le tout, elle exclut totalement de son étude les chaînes de distribution à bas coût, non seulement Aldi ou Lidl, présentes depuis peu au Royaume-Uni, mais aussi Iceland, établie depuis longtemps et qui avait été citée en tête des magasins les moins chers par Good Housekeeping l’année dernière. Les petits marquis du service public se sont intéressés « aux plus grands magasins, tels Tesco, Asda, Sainsbury’s et Morrisons », sans expliquer pourquoi eux plutôt que d’autres.
« Le choix d’exclure les magasins de hard discount est incompréhensible », analyse le site Breitbart.com, qui dénonce la manipulation grossière des chiffres par la coterie fonctionnarisée de l’information publique britannique. Or l’an dernier, Aldi a dépassé le distributeur classique Waitrose, en devenant la sixième chaîne la plus importante du Royaume-Uni. Lidl de son côté vient juste d’annoncer qu’il allait ouvrir un nouveau siège en Grande-Bretagne. Il lance 250 magasins et crée 5.000 nouveaux emplois rien que dans le Grand Londres, élément d’un plan d’investissement de 1,5 milliards de livres au Royaume-Uni.
Une deuxième étude dément toute hausse des prix, y compris à Noël
Confirmant l’escroquerie statistique de la BBC, le British Retail Consortium, organisme professionnel, confirme le chiffre Good Housekeeping, estimant que les prix alimentaires ont diminué de 1,7 % cette année par rapport à 2015. « Ce chiffre traduit le succès des distributeurs dans leur effort de contrôle de la pression inflationniste due à la dévaluation de la livre sterling », commente la directrice du BRC Helen Dickinson. « Nous ne détectons aucun impact visible de l’affaiblissement de notre devise nationale sur les prix de détail », ajoute-t-elle.
Pour Jack Montgomery, analyste de Breitbart, le Brexit, en limitant le recours à de la main d’œuvre étrangère mal payée, devrait accélérer l’automatisation des processus de fabrication dans l’industrie alimentaire, entraînant à terme une baisse tendancielle des coûts de production. Il estime aussi que l’affranchissement des contraintes réglementaires européennes devrait favoriser l’innovation dans l’agriculture britannique et que les accords de libre-échange avec les pays du Commonwealth, en particulier l’Australie, devraient favoriser l’approvisionnement du pays en denrées accessibles au plus grand nombre tout au long de l’année. L’abandon des règles commerciales européennes sur le sucre devrait permettre aux entreprises de l’agroalimentaire britannique, en particulier au spécialiste Tate & Lyle, de sortir enfin de leurs plans sociaux. Et d’éviter les mesures envisagées par Bruxelles sur le sucre, qui risquent d’accabler un peu plus les pays développés. La BBC se garde évidemment de parler de tout ça.