Après avoir appris que son fils Hunter plaidait coupable dans deux affaires fédérales de fraude fiscale et une contravention sur la législation sur les armes, le président Joe Biden a lancé « Je suis très fier de mon fils ». Il est surtout soulagé car, depuis la découverte fin 2020 de l’ordinateur d’Hunter Biden, les charges les plus lourdes s’accumulent sur le père et le fils, et le plaider coupable de Hunter semble bien un accord de complaisance avec la justice américaine pour étouffer des affaires beaucoup plus graves.

L’ordinateur d’Hunter Biden : une mine

Alcoolique, drogué, compromis dans des affaires de sexe (accro à la pornographie, il filmait ses ébats), Hunter Biden a donné, un soir d’ébriété prononcée, son ordinateur à réparer à un atelier de dépannage informatique de Wilmington, dans le Delaware, dont le patron est partisan de Trump. En inventoriant les données qu’on lui demande de restaurer, il sauvegarde 130.000 textos, 154.000 courriels, plus de 2.000 photos et plus de 1.000 vidéos. Il y découvre une quantité phénoménale d’informations compromettantes qu’il transmet immédiatement au FBI. L’affaire de l’ordinateur d’Hunter Biden est lancée. La question de la loi sur les armes et les fraudes fiscales ne sont que des broutilles à côté de ce qu’on y trouve. Depuis, aidé par la presse démocrate et une justice peu regardante, Joe Biden s’efforce d’éviter que la chose ne finisse devant la justice.

Joe Biden compromis par les affaires de son fils ?

On y trouve notamment des courriels portant sur les affaires d’Hunter Biden avec un conglomérat chinois, d’autres en Ukraine, où pour un salaire mensuel de 50.000 dollars (alors qu’il était alcoolique, drogué, et sans compétence particulière) il avait mis en contact un homme d’affaires avec Joe Biden. Plusieurs textes donnent à penser que Joe Biden aurait « touché » sur les affaires de son fils et de son frère. Hunter Biden s’est même présenté, un autre soir de saoulerie, comme « la vache à lait » de la famille. Et l’intégralité du disque dur de l’ordinateur n’a pas été exploitée.

Coupable de peccadilles, pour solde de tout compte ?

Selon Politico, une personne proche du dossier affirme que le plaider coupable dans les affaires de fraude fiscale et de loi sur les armes a « pour intention d’être une solution globale à toutes les accusations qui peuvent entraîner la responsabilité légale d’Hunter Biden dans toutes les affaires sur lesquelles les autorités fédérales enquêtent. (…) Cela inclut les allégations des Républicains, ces dernières années, selon lesquelles ses relations d’affaires et son poste bien rémunéré à la direction de la compagnie énergétique ukrainienne Burisma relèvent de la corruption ou ont violé la loi Foreign Agents Registration Act ». Et de commenter : « C’est la fin de toute l’affaire ». Telle est l’intention des Biden, mais un rebondissement n’est jamais à exclure.

Pauline Mille