Les troubles cognitifs qui affectent certaines personnes depuis qu’elles ont eu le covid – « brouillard cérébral », ralentissement de la pensée, troubles de la concentration et de la mémoire attribués aux effets du « covid long » – ont un marqueur biologique vérifiable selon une équipe de chercheurs de l’université de Yokohama. Une étude publiée le 1er octobre dans Brain Communications assure que les cerveaux des personnes atteintes de ces troubles à la suite d’une infection covid présentaient en comparaison d’un groupe témoin de personnes en bonne santé une augmentation généralisée de la densité des récepteurs cérébraux AMPA (α-amino-3-hydroxy-5-méthylisoxazol-4-propionate), celle-ci étant d’autant plus importante que les troubles sont grands.
Selon l’équipe du Pr Takuya Takahashi, rapporte Slate, « la technique d’imagerie employée a permis de distinguer les patients des personnes en parfaite santé avec une précision de 91 % ». « Une performance qui laisse entrevoir la possibilité d’un futur test diagnostique fiable, capable de confirmer un cas de covid long à partir d’une simple image cérébrale », ajoute le site.
Cette découverte permettra-t-elle de trouver un traitement ? Ce qu’elle ne fait pas, en tout cas, c’est poser la question si les effets secondaires du vaccin covid, non évoqué dans ce papier scientifiques, correspondent aux symptômes du covid long, et dans quelle mesure c’est à celui-ci qu’on fait porter la responsabilité des premiers. Une récente étude, publiée le 15 août dernier, à laquelle a participé le Pr Christian Perronne pose cette question de manière plus générale.











