Surveillance : Cameron veut interdire les communications cryptées sur internet

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Dimanche, tout le gratin était réuni à Paris pour manifester, quelques jours après les attentats islamistes perpétrés contre Charlie Hebdo. Dès lundi, David Cameron annonçait de nouvelles mesures pour lutter contre le terrorisme, à savoir le renforcement de la surveillance sur internet.
 

Interdire les communications cryptés pour lutter contre le terrorisme

 
Dans un discours prononcé lundi, le Premier ministre anglais a en effet indiqué que la possibilité d’accéder aux services de communications est un besoin essentiel pour les services de renseignement, pour pouvoir lutter contre le terrorisme.
 

Cameron lutte contre … Internet

 
Cameron n’a pas cité d’applications spécifiques, mais a laissé entendre que celles qui chiffrent leurs contenus ne cadrent pas avec le projet de loi sur la surveillance qu’il cherchera à faire adopter s’il est réélu cette année : « Dans notre pays, pouvons-nous autoriser un moyen de communication entre des personnes, y compris des extrémistes … que nous ne pouvons pas lire ? » a-t-il déclaré avant de répondre à sa propre question : « Non, nous ne le pouvons pas. (…) Le premier devoir de tout gouvernement est de garder notre pays et notre peuple en sécurité », c’est-à-dire sous bonne surveillance du gouvernement.
 

Obama propose un meilleur partage des informations sur les communications

 
Le jour même de cette annonce de David Cameron, le président américain Barack Obama a quant à lui annoncé une nouvelle proposition législative visant à promouvoir un meilleur partage des informations en matière de sécurité entre le secteur privé et le gouvernement afin de combattre la cybercriminalité et le terrorisme.
 
La proposition de loi du président américain vise à encourager le secteur privé à partager les informations sur les cyber-menaces avec le Département de la sécurité intérieure et les autres agences fédérales.
 
En France, le Premier ministre Manuel Valls a évoqué l’adoption de nouvelles mesures anti-terroristes : « Face aux circonstances exceptionnelles », il faut prendre des « mesures exceptionnelles » mais « jamais de lois d’exception » a-t-il toutefois précisé. La France semble totalement démunie en la matière…