Le cardinal Burke regrette l’influence du féminisme radical dans l’Eglise

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Dans une récente interview, le cardinal Burke a exprimé ses inquiétudes concernant l’influence du féminisme radical dans l’Eglise : « Le féminisme radical qui a assailli l’Église et la société depuis les années 1960 a laissé les hommes très marginalisés » a-t-il confié au créateur de The New Emangelization, une mission évangélique qui s’adresse d’abord aux hommes.
 

L’influence du féminisme radical dans l’Eglise

 
Le cardinal Burke regrette que la forte influence du féminisme radical dans l’Eglise l’ait poussé à ne considérer que la question féminine au détriment de questions essentielles concernant les hommes : « le rôle du père, dans ou hors mariage ; l’importance d’un père pour les enfants ; l’importance de la paternité pour les prêtres ; le rôle déterminant d’un caractère viril ou l’importance à donner aux dons particuliers que Dieu fait aux hommes pour le bien de la société toute entière ».
 
Le cardinal dénonce également le fait que sa génération ait laissé « tous les non-sens de la confusion sexuelle, du féminisme radical et de la destruction de la famille » se mettre en place, ne réalisant pas « que nous étions en train de priver les générations suivantes des dons les plus précieux que nous avons eu la grâce de recevoir ».
 

Immoralité sexuelle et abus liturgiques

 
Le cardinal dénonce également la relativisation de certains péchés essentiellement masculins comme la masturbation, regrettant que certains prêtres les aient jugés insignifiants parce qu’ils seraient très répandus et n’aient pas insisté pour qu’ils soient accusés au confessionnal.
 
Le cardinal a également dénoncé la présence de filles au service de l’autel, affirmant qu’elle a contribué à l’éloignement des garçons et à la perte de vocations sacerdotales.
 
Il critique également les abus liturgiques avec une sincérité peu commune chez les pasteurs de l’Eglise, jugeant que la forme extraordinaire du rite romain constitue un bel appel pour les hommes, et spécialement pour les plus jeunes. Il a toutefois précisé que la forme ordinaire peut y parvenir lorsqu’elle est célébrée « très respectueusement » et « avec de la bonne musique ».
 
« Les hommes ne viennent pas à la messe pour des raisons sentimentales, pour participer à une séance de remise en forme irrévérencieuse » poursuit-il.
 

Le féminisme radical comme outil du totalitarisme

 
La disparition des hommes et la suppression de la virilité sont naturellement l’une des priorités d’un pouvoir totalitaire. La confusion des sexes est par ailleurs l’un des éléments de la suppression des frontières au sens le plus large ; un élément fondamental du panthéisme qui dissout la plus grande frontière qui soit : celle qui sépare le Créateur de sa créature.