L’archevêque de Valence vient de réagir vivement aux accusations d’homophobie dont il fait l’objet après avoir prononcé une homélie sur la famille où il expliquait à quel point celles-ci est menacée dans ses fondements mêmes et où il demandait que la vérité de la famille soit reconnue. Rien que de très traditionnel : voilà donc le cardinal indigné de ce qu’on puisse lui reprocher une prétendue « haine » à l’égard des homosexuels. Il republie son homélie et demande à être justifié par des juristes « qualifiés et objectifs ».
« Est-il homophobe de défendre la famille ? », conclut le cardinal dans son communiqué.
La réponse, hélas, est oui : c’est toute la mécanique de l’antiracisme, de l’anti-discrimination, de la lutte contre l’homophobie. Il s’agit de honnir ceux qui défendent la préférence nationale, le droit de faire des choix selon la justice, le devoir de sauvegarder l’institution familiale. On n’ose pas croire que le cardinal Cañizares ne s’en est pas encore aperçu.