Des scientifiques américains ont observé in vitro les étranges talents de la chauve-souris Lonchophylla robusta. Lorsqu’elle boit du nectar qu’elle va chercher avec sa langue fine et démesurément longue, elle n’aspire ni ne lappe : elle fait monter le liquide comme sur un tapis roulant qui fonctionne grâce aux rainures de sa langue en combinaison avec une action capillaire, estiment-ils.
Pas besoin de lever le coude ni de se servir d’une paille : la chauve-souris est parfaitement « adaptée » aux fleurs profondes qui la nourrissent.
Les évolutionnistes n’ont plus qu’à expliquer comment une telle merveille de technicité, d’habileté et d’adéquation a pu provenir de changements progressifs, soit de la fleur, soit de l’animal… Ils vont avoir du mal. Qui ne voit l’intention, la cause finale, qui a présidé à sa création ?