La plus haute autorité la Communion anglicane (l’ensemble des églises anglicanes et épiscopales), l’« évêque » Katharine Jefferts Schori, vient d’affirmer, lors d’un entretien accordé à The Guardian, que la négation du changement climatique était « immorale » et menaçait « les plus pauvres dans le monde ». Elle a accusé ceux qui nient l’existence d’un changement climatique de ne pas utiliser « le cadeau de la connaissance offert par Dieu ».
Un entretien accordé alors que commence une campagne d’un mois dans l’Eglise épiscopale pour pousser les 2,5 millions de fidèles à limiter leur empreinte carbone.
L’évêque Jefferts Schori, tête de la Communion anglicane, juge immoral la négation du changement climatique
Océanographe avant son ordination à l’âge de 40 ans, Jefferts Schori, l’une des plus anciennes femmes « évêques » protestantes, a affirmé que cette campagne était nécessaire pour convaincre ses amis membres de l’église épiscopale de la nécessité d’agir personnellement pour lutter contre le changement climatique et réduire les émissions de CO2.
« J’espère vraiment réussir à persuader les membres de l’église épiscopale de voir la gravité de cette question, la dimension morale de cette question (…) Changer de cap nécessite les efforts de tous les gens qui avancent dans la même direction » a-t-elle déclaré.
« C’est très difficile lorsque quelqu’un nie le réchauffement climatique et refuse de voir la réalité de la vérité scientifique » a-t-elle ajouté. Mais pour elle, la question n’est pas seulement scientifique, elle est également morale. Elle accuse ceux qui nient toute responsabilité humaine dans le changement climatique d’adopter une « position aveugle » et compare la lutte contre ce réchauffement à un impératif moral…
Jefferts Schori espère convaincre les Anglicans que la lutte contre le changement climatique est un devoir moral
« Le changement climatique est en un sens comme la campagne pour les droits civils dans ce pays où nous faisons attention aux droits de tous : nous devons faire attention aux droits de la terre pour qu’elle ne cesse pas d’être un endroit florissant. C’est certainement une question morale en termes de répercussions sur les plus pauvres et les plus vulnérables du monde entier » a déclaré l’« évêque » Jefferts Schori.
Le « droit » à la sodomie
Une sorte de redéfinition du bien et du mal de la part de cette « autorité religieuse » qui qualifie d’immorale la contestation du réchauffement global, dans un monde où l’avortement est sans cesse défendu comme droit, où le « mariage » homosexuel est justifié, et où un enfant peut être privé d’un père ou d’une mère…
Le chef église épiscopale tient les mêmes propos que John Kerry et Al Gore
L’« évêque » anglican Jefferts Schori parle de la même manière que John Kerry ou Al Gore : une offensive concertée pour instaurer ce nouveau dogme contre lequel il est interdit de blasphémer ? Encore un pas en direction de la spiritualité globale.