Avant le grand sommet de l’OTAN qui se tient mardi et mercredi à La Haye, les ambassadeurs des 32 membres de l’OTAN se sont engagés à ce que leur pays dépense 5 % de son PIB dans la Défense, 3,5 % en « défense pure », plus 1,5 % dans des investissements annexes (cyberscurité, moyens de transports militaires). Un saut considérable, puisque plus d’un tiers d’entre eux n’atteignent pas le ratio de 2 %, ce que la France parvient tout juste à faire. Elle est passée de 4,14 % en 1968 à 3,68 % en 1969, s’est maintenue jusqu’au début des années 1980 aux alentours de 3,2 % bon an mal an, puis a plongé à partir du ministère Fabius qui entendait « engranger les dividendes de la paix ». L’OTAN, constaté « en état de mort cérébrale » par Emmanuel Macron le 7 novembre 2019, a été ressuscitée par l’attaque russe de 2022 en Ukraine. Cela permet aujourd’hui de relancer les industries militaires et de relancer le processus fédéral en Europe. Vladimir Poutine a bien mérité du mondialisme.