Dimanche, un membre du département du Travail du Front uni du Comité du Parti communiste chinois pour la région autonome du Tibet a défendu le rôle du gouvernement dans la validation des réincarnations du bouddhisme tibétain. Il a précisé fermement que les actions et déclarations du Dalaï-lama ne pouvaient retirer au gouvernement central le droit de confirmer la nouvelle incarnation.
Il s’est ainsi exprimé lors d’une conférence de presse organisée à l’approche du 50ème anniversaire de la fondation de cette région autonome ethnique, pendant laquelle un livre blanc a été publié.
Intitulé « Pratique avec succès de l’autonomie régionale ethnique au Tibet », le livre blanc salue les « bonds historiques » fait par le Tibet « dans son développement économique et social », grâce à sa politique socialiste. Le livre blanc précise également que l’autonomie actuelle de la région « se conforme aux intérêts fondamentaux de tous les groupes ethniques de la région. »
« Le Tibet vit actuellement son âge d’or », note le livre blanc, qui s’attaque ensuite à« la clique du 14ème Dalaï-lama ».
« Les activités séparatistes de la clique du 14e Dalaï-lama violent la Constitution de la Chine et son système d’Etat, et nuisent profondément aux intérêts fondamentaux de tous les groupes ethniques du Tibet. C’est la raison pour laquelle cette clique est confrontée à une vive opposition du peuple chinois, incluant tous les groupes ethniques du Tibet, et qu’elle est vouée à l’échec », précise le texte.