Le dernier rapport de l’indice Caixin/Markit des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier n’est pas rose et confirme un net déclin, en dépit de l’attente des économistes : il a atteint en septembre son niveau le plus bas depuis décembre 2015, tout proche du pire niveau depuis le début de l’enquête en 2005.
Autrefois, il était relativement facile d’afficher 10 % de croissance par an, après les folies économiques de Mao. Aujourd’hui, depuis au moins 2010, comme l’ont noté The New American et d’autres, l’économie chinoise a perdu à la fois de la vitesse et de la hauteur. Car les maîtres communistes en Chine ont décidé de stimuler l’économie par la dette.
Le montant que la Chine a emprunté pour maintenir son économie en plein essor a quadruplé au cours des sept dernières années et représente maintenant plus de 260 % de la production économique totale du pays. L’agence de notation Moody’s a noté que la dette du pays a augmenté de 15 % par an, soit deux fois le taux de croissance de l’économie.
Et bien qu’environ 70 % de l’économie chinoise provienne de plus de 30 millions d’entreprises privées du pays, l’État reste déterminé à encourager les entreprises d’État – entreprises publiques – quand bien même elles seraient pratiquement en faillite.
Pour ce faire, les dictateurs chinois commencent à exiger des renflouements de la part de certaines entreprises privées. Par exemple, ils ont « persuadé » Tencent et Alibaba d’acheter 13 % de la compagnie nationale de télécommunications du gouvernement China Unicom, en payant 4 milliards de dollars pour le privilège – l’avantage d’un joli capital à un coût quasi nul.
De l’art d’être communiste dans le monde moderne.