Vendredi dernier, les habitants de Pékin ont pu admirer les acrobaties de leurs forces aériennes sur fond de ciel bleu azur, un spectacle bien oublié dans cette ville habituellement recouverte d’une nappe de pollution grisâtre. Il a suffi pour cela d’arrêter l’activité de 12.255 usines, cimenteries et centrales à charbon dans les sept provinces entourant la capitale. Depuis août, les Pékinois n’ont eu le droit d’utiliser leur voiture qu’un jour sur deux. Dès le lendemain, on rouvrait tout et l’index de qualité de l’air repassait de 17 sur 500 à 160, un niveau dangereux pour la santé. Mais la Chine peut polluer tranquille…